L'intervention militaire américaine Juste cause du 20 décembre 1989 a mis fin à trente mois de pressions pour que l'homme...
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L'intervention militaire américaine Juste cause du 20 décembre 1989 a mis fin à
trente mois de pressions pour que l'homme fort de Panama, le général Manuel
Antonio Noriega, abandonne le pouvoir et se rende à la justice américaine qui
l'accuse de trafic de drogue.
Depuis les élections du 7 mai 1989, annulées le
10, malgré les protestations de l'opposition qui considérait les avoir
remportées, la tension ne cessait de monter dans le pays, mais le temps jouait
en faveur du général.
Le 12 mai, les États-Unis envoyaient un premier contingent
de 1 881 soldats.
L'attention se détachait alors des élections et de Noriega
pour se concentrer sur l'affrontement États-Unis/Panama.
Le 17 mai, l'opposition
déclarait une grève générale, peu suivie en raison des menaces lancées par le
gouvernement.
Le même jour, l'Organisation des États américains (OEA) critiquait
timidement les "abus graves de Noriega", et décidait l'envoi d'une mission pour
"chercher des formules d'accord".
Cette mission avoua son échec le 5 août.
Le 3
octobre, le général déjouait une tentative de coup d'État, ce qui le faisait
passer momentanément pour un héros.
George Bush était très critiqué pour ne pas
avoir apporté son soutien aux officiers séditieux.
Le 15 décembre, M.
Noriega se
faisait désigner chef de l'État par une assemblée nationale qui se déclarait en
état de guerre avec les États-Unis.
Deux incidents armés décidaient enfin G.
Bush à intervenir pour "renverser Noriega, rétablir la démocratie, protéger les
ressortissants américains et défendre les traités concernant le canal".
Le
traité Carter-Trujillos,....
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