Libye (1993-1994) Plus que le renouvellement de l'embargo onusien pour cause de "terrorisme international actif" et que l'acceptation officielle du...
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Libye (1993-1994)
Plus que le renouvellement de l'embargo onusien pour cause de "terrorisme
international actif" et que l'acceptation officielle du jugement de la Cour
internationale de justice de La Haye attribuant au Tchad la bande d'Aozou (114
000 km² que Tripoli avait annexés en 1972), c'est bien l'enlèvement, début
décembre 1993, au Caire, de l'opposant Mansour Kikhia qui aura marqué 1993,
notamment pour l'étranger.
Tout a porté à croire que cet ancien ministre des
Affaires étrangères du colonel Mouammar Kadhafi, très respecté et en voie
d'unifier une partie importante de l'opposition comme quelques autres opposants
par le passé, avait été assassiné par les services spéciaux de la Jamahiriya.
C'est là l'hypothèse admise au sein de l'opinion arabe, auprès de laquelle la
"cause" libyenne a certainement perdu ainsi ses derniers partisans.
Mouammar Kadhafi a pourtant paru avoir bien besoin de soutiens.
En dépit de
quelques réticences chinoises et russes de pure forme, l'embargo militaire et
aérien, décrété par les Nations unies en avril 1992, a été, pour la seconde
fois, reconduit et même étendu (vente interdite de pièces détachées pour le
matériel pétrolier et gel des avoirs libyens à l'étranger), le 1er décembre
1993.
Le règlement judiciaire du double attentat aérien au-dessus de Lockerbie
(Écosse) sur un avion de la Pan Am et du Ténéré (Tchad) sur un appareil d'UTA
n'a en....
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