Liban (1994-1995) Cinq ans après la fin de la guerre, la reconstruction du Liban a pris une vitesse de croisière....
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Liban (1994-1995)
Cinq ans après la fin de la guerre, la reconstruction du Liban a pris une
vitesse de croisière.
Le Plan 2000, par lequel le gouvernement prévoyait 12
milliards de dollars d'investissement en infrastructures, a été adopté avec
quelques modifications le 5 mai 1994.
Pour éviter une augmentation plus
alarmante de la dette publique et drainer une partie des 40 milliards de dollars
détenus à l'étranger par des Libanais, l'État a émis un emprunt en
euro-obligations qui a rapporté plus de 300 millions de dollars fin 1994.
Le Premier ministre (sunnite) Rafiq Hariri, dont l'immense fortune et la
clientèle politique n'avaient pas été étrangères à la reprise économique, s'est
par là même trouvé au coeur d'une controverse politique.
Par trois fois, le 7
mai et le 1er décembre 1994, puis le 19 mai 1995, il a offert sa démission.
Chaque fois, les dirigeants syriens ont su le convaincre de rester à la tête du
gouvernement, au moins jusqu'aux présidentielles fixées à novembre 1995.
Mais sa
mésentente avec Nabih Berri, le président (chiite) du Parlement, est apparue au
grand jour lorsque ce dernier a obtenu des députés, le 14 juillet 1994, la levée
de l'interdiction de radiodiffuser des informations politiques, en vigueur
depuis le 23 mars 1994.
Tout....
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