Liban (1990-1991) Un traité de "fraternité, de coopération et de coordination" entre le Liban et la Syrie a été officiellement...
Extrait du document
«
Liban (1990-1991)
Un traité de "fraternité, de coopération et de coordination" entre le Liban et
la Syrie a été officiellement signé le 22 mai 1991, à Damas, entre les deux
chefs d'État.
Le 27 mai 1991, le Parlement libanais (46 voix "pour", une
"contre", et une dizaine d'abstentions) et le Parlement syrien (à l'unanimité)
ratifiaient ce traité, qui a officialisé le rôle prépondérant de la Syrie au
Liban et suscité d'importantes réserves dans la camp chrétien (abstention des
députés phalangistes).
Ce traité aura été l'aboutissement des accords de Taëf du
22 octobre 1989.
Le 21 septembre 1990, le président libanais Elias Hraoui avait
déjà promulgué des amendements constitutionnels rééquilibrant le pouvoir en
faveur des musulmans.
Mais le général Michel Aoun, maître d'une partie des régions chrétiennes,
s'opposait toujours aux accords de Taëf.
Le 13 octobre 1990, les forces
gouvernementales libanaises soutenues par l'armée syrienne prenaient le contrôle
du réduit chrétien de Beyrouth-Est, tandis que le général Aoun se réfugiait à
l'ambassade de France, où il se trouvait encore en juillet 1991.
De nombreuses
exactions étaient commises par l'armée syrienne.
Par ailleurs, le 21 octobre
1990, Dany Chamoun, chef de file politique du mouvement de soutien au général
Aoun, était assassiné, ainsi que sa femme et deux de ses enfants.
Par la suite,
les conditions de sécurité à Beyrouth et dans la plupart des régions libanaises....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓