L'HISTOIRE (terminales technologiques)

« aujourd'hui, grâce à l'École des Annales fondée en 1929 par Lucien Feb­ vre et Marc Bloch, L 'Histoire des mentalités .

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L'histoire n'est pas une science Il reste donc toujours une part de subjectivité.

L'objectivité absolue est impossible.

L'événement historique ne peut être ni observé à nouveau, ni réexpérimenté.

C'est pourquoi l'histoire n'est pas une science.

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L'HISTOIRE A-T-ELLE UN SENS? ~Le jugement dernier Les trois grandes religions monothéistes -judaiSme, christianisme, islam - assignent une fin à l'histoire : le Jugement dernier.

Dieu donne un sens à l'histoire.

Nous vivons dans un temps linéaire qui a un début : le péché d'Adam et Ève.

Auparavant, le temps n'existait pas.

Adam et Ève, dans le jardin d'Éden, ne connaissaient ni les ravages ni les vicissitudes de la temporalité, comme la vieillesse et la mort.

Chassé du Paradis, l'homme est jeté dans le temps.

Il devient un être mortel dont le rôle sur terre est d'assurer son salut.

Toute l'humanité vit entre la chute et la rédemption.

L'histoire, d'ailleurs, n'a de sens que liée à la notion de progrès : un début et une fin, une progression, comme dans la vision chrétienne.

~L'éternel retour Mais la pensée grecque ignore la notion d'histoire ainsi conçue.

Pour les Grecs, le temps est cyclique.

Tout recommence toujours, éternellement iden­ tique.

Il y aura de nouveau un Socrate buvant la ciguë, disaient les Stoï­ ciens.

Dans cette conception cyclique, la notion de progrès ne peut pas exis­ ter.

Il n'y a ni fin ni début, mais un éternel recommencement du Même.

~ L'ethnocentrisme Lévi-Strauss distingue ainsi deux formes d'histoire : - l'histoire stationnaire : celle du temps cyclique, celle de l' Antiquité grecque et des sociétés primitives ;. »