L'histoire d'une vie

« Donc revenons à mon histoire, à cette entrée au collège qui allait changer ma vie à jamais.

Je suis arrivée en 6 ème C et je me suis fait donc cette amie, Méritxelle, qui elle était en 6 ème F, soit la classe de ceux qui ne savaient pas très bien ou pas du tout nager.

On a fini par décider d’être meilleures amies, mais je pense aujourd’hui que ce n’était pas un très bon choix.

J’ai beaucoup souffert à cause d’elle, on s’est disputé vraiment beaucoup de fois et j’ai pleuré très souvent à cause d’elle.

De la 6 ème jusqu'à la 4 ème nous étions meilleures amies avec des hauts et des bas mais surtout beaucoup de bas.

En 3 ème , j’ai rencontré Lucine, une fille très sympa, ma petite blondasse, qui est aujourd’hui et qui sera toujours ma meilleure amie...

Pour la vie ! Elle est moi, on s’est juré fidélité depuis notre premier regard et cela fait 4 ans qu’on est meilleures amies et ce n’est pas prêt d’être terminé, elle est moi c’est à la vie, à la mort.

Au collège j’étais amoureuse d’un garçon, Allan, j’me souviens que je lui écrivais des lettres d’amour toute bidon et quand je les relis aujourd’hui, j’en rigole x).

Mais bon, tous mes souvenirs du collège ne sont pas joyeux...

Méritxelle a lancé des rumeurs peu catholiques sur moi, et bien sûr ce n’était que des rumeurs.

Mais il suffit qu’un petit groupe de personnes la croie pour que ça fasse le tour du collège.

Ces rumeurs m’ont donc littéralement poursuivies jusqu'à la fin du collège.

Mais, pourtant, j’ai décidé de faire abstraction de ces rumeurs et autres problèmes et c’est ainsi que j’ai décroché mon Brevet National des Collèges mention très bien. En arrivant au lycée, j’ai décidé que je ne laisserai plus marcher sur les pieds, que je me battrais pour défendre mon honneur, que j’ignorerais le regard des autres, quelque soit le jugement qu’ils puissent émettre sur ma personne. Dès mon entrée en seconde j’ai appliqué ce que j’avais dis. Les garçons au lycée sont encore plus bêtes que les collégiens.

Juger les filles et leur façon de s’habiller était déjà courant dans mon collège mais au lycée, ce fut un véritable cauchemar.

Mais le pire en réalité ce n’était pas le regard des garçons, non.

C’était celui des filles.

Car il existe certaines filles sans pitié qui passent leur temps à critiquer toutes celles et ceux qu’elles. »