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L'histoire de la noisette dure La maman de Pirlipat était la femme d'un roi, ce qui en fit une reine.

Publié le 05/04/2015

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L'histoire de la noisette dure La maman de Pirlipat était la femme d'un roi, ce qui en fit une reine. Et quand Pirlipat naquit, elle devint princesse. Le roi ne se sentait plus de joie à la vue de la jolie petite fille qui reposait dans son berceau. Il exultait, dansait et sautait d'un pied sur l'autre en criant inlassablement. Seule la reine avait l'air inquiet, et personne ne savait pourquoi. Tout d'abord, elle demanda à six autres nurses de passer la nuit dans la chambre. Mais ce qui sembla le plus insensé et absolument incompréhensible, c'est qu'il fut demandé aux nurses de tenir un matou sur leurs genoux et de le caresser toute la nuit pour qu'il ne cessât de ronronner. Un jour, un certain nombre de grands rois et de charmants princes s'étaient rassemblés à la cour du papa de Pirlipat. On y donna de somptueuses fêtes, parmi lesquelles des tournois, des comédies et des bals. Le roi décida d'organiser un fantastique festin de saucisses. La reine mit son tablier, et bientôt un délicieux fumet de court-bouillon de saucisses s'éleva de la marmite et se répandit jusqu'à la salle du conseil. Le moment délicat arriva quand il fallut découper le lard en petits cubes et le faire dorer sur des grils d'argent. Les suivantes se retirèrent, car la reine, en signe d'amour ...
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« « 0 mon pauvre époux infortuné et royal! s'exclama-t-elle.

0 quelles souffrances as-tu endurées ! La coupable est là, à vos pieds.

Punissez-la, punissez-la sévèrement.

Hélas ! Dame Ratirink, ses sept fils, ses tantes et ses oncles ont mangé le lard et...Et la reine tomba à la renverse, privée de connaissance. Fou de rage, le roi bondit sur ses pieds et s'écria : « Première dame d'honneur, comment cela s'est-il passé ? » La première dame d'honneur lui avoua ce qu'elle savait, et le roi décida de se venger de Dame Ratirink et de sa famille qui avaient mangé le lard destiné à ses saucisses.

On convoqua le conseil secret et l'on tomba d'accord pour faire passer Dame Ratirink en jugement et lui confisquer tous ses biens.

Mais comme le roi craignait qu'elle ne continuât entre-temps à lui manger son lard, on soumit l'affaire au grand horloger et magicien de la cour. Ce personnage, qui portait le même nom que moi, Christian Elias Drosselmeier, promit de chasser définitivement du palais Dame Ratirink et toute sa famille grâce à un astucieux procédé diplomatique.

En réalité, il inventa d'ingénieuses petites machines, auxquelles on attacha du lard au bout d'un fil, et on les disposa autour des appartements de la mangeuse de lard.

Cette dernière était beaucoup trop maligne pour se laisser prendre elle-même par les ruses de Drosselmeier, mais toutes ses mises en garde et ses remontrances furent peine perdue : attirés par la forte odeur du lard grillé, ses sept fils et bon nombre d'oncles et de tantes se précipitèrent droit sur les engins meurtriers de Drosselmeier.

Au moment où ils essayaient d'attraper le lard, une grille se referma brusquement sur eux, les faisant prisonniers ; après quoi, on les emmena aux cuisines royales où ils furent ignominieusement exécutés. Rassemblant ce qui lui restait de famille, Dame Ratirink abandonna les lieux.

Son cœ ur débordait de rage, de désespoir et de soif de vengeance.

La cour, elle, se réjouit, tandis que la reine vivait dans l'angoisse car elle connaissait Dame Ratirink mieux que personne et était convaincue qu'elle ne laisserait pas impunie la mort de ses fils et de ses parents. Effectivement, Dame Ratirink refit son apparition dans la cuisine au moment même où la reine préparait un hachis de mou pour son époux qui en raffolait particulièrement. « Mes fils, mes oncles et mes tantes ont été assassinés, dit-elle.

Prenez garde, Votre Altesse, que la reine des rats ne coupe en deux votre petite princesse d'un coup de dent... Prenez garde ! » Sur ces mots, elle disparut pour ne plus se montrer, mais la reine eut si peur qu'elle en laissa tomber dans le feu le hachis de mou.

Pour la deuxième fois, Dame Ratirink avait gâché l'un des plats favoris du roi, ce qui le mit très en colère.. »

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