L'Histoire De La Crise, De 1929 À Celle D'Aujourd'Hui.
Publié le 01/03/2014
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ajouter environ 10 millions de chômeurs non comptés - et tout cela dans les paysindustriels seulement, car dans les colonies et dans les pays pauvres, personne necompte les miséreux. Face à cette catastrophe économique, les gouvernements cherchèrent des moyens deprotéger leur propre bourgeoisie.
Bien souvent au détriment des autres.
Leur politique serésumait au grand principe du « chacun pour soi » ! Les gouvernements ressemblaient àdes hommes en train de s’enfoncer dans des sables mouvants et qui chercheraient à s’ensortir en appuyant sur la tête des autres.
Mais chacun de leur geste eut des conséquencessur la situation générale. L’ensemble des politiques suivies par les différents gouvernements forme la trame desévénements qui menèrent à la guerre.
De plus, cette situation incite les gens a s'enivrerdans les extrêmes, ce qui entraine souvent des conflits, car dans tous les cas l'excès n'estpas bon. LES CAUSES DE LA CRISES DE 1929 Le monde capitaliste dans lequel a éclaté la crisede 1929 n’était certainement pas un monde stable et prospère.
Au contraire, il sortaitdepuis à peine 10 ans de la boue des tranchées, et la guerre avait laissé aux humainscomme aux économies bien des cicatrices. Les États-Unis, eux, étaient les vrais vainqueurs.
Leur industrie et leur agriculture avaientconnu un véritable boom pendant cette guerre.
À partir de 1918, en échange des prêtsaccordés à leurs alliés, ils récupérèrent la plus grande partie des stocks d’or mondiaux.Résultat, parmi tous ces pays industrialisés détruits ou ruinés par la guerre, les États-Unispurent faire figure de seule économie stable. On peut donc dire que face au déclin de l’Europe, les Etats-Unis deviennent la 1èrepuissance économique du monde et possèdent la moitié du stock d’or mondial.
A présent,ce sont les Etats-Unis qui sont créanciers de l’Europe.
Wall Street remplace la bourse deLondres comme 1ère place financière. La concentration des richesses dans quelques mains et la misère pour l’immense majoritéde la population, tout cela étouffait le développement économique.
Certes, les années1920 apportèrent l’illusion d’une période de prospérité retrouvée.
Mais elle fut de courtedurée. La prospérité a surtout été une réalité aux États-Unis.
La production industrielle explosa àpartir de 1922.
Elle était tirée par de nouvelles industries : l’automobile, la chimie, lecaoutchouc, l’aluminium, le pétrole.
Toutes ces nouveautés envahissaient la viequotidienne.
L’électricité se généralisa dans les villes dominées par les gratte-ciel.
Bientôt ily eut une voiture pour cinq Américains.
La radio, le cinéma élargissaient l’horizon debeaucoup.
La technique permettait de produire plus, plus vite et moins cher. Cependant, tous ces progrès économiques, au lieu d’élever l’ensemble de la société,alimentèrent les contradictions du capitalisme. Sous l'air Hoover, les gens n'hésitaient pas à utiliser des crédits et investissaient dessommes importantes en bourse.
La bourse voit son cour se multiplier parfois jusqu'à 4,cela devient un acte quotidien que d'investir.
La société d'investissement se développe, lemarché financier est en plein essor en 1929.
Un américain sur trois met son argent enbourse, ces américains font souvent partis de la classe moyenne. Petit à petit, l'augmentation des risques a entrainé une hausse du prix des actions, quis'est répercuter sur la société avec une augmentation de l'endettement. Entre 1922 et 1929, aux États-Unis, la production augmenta de 50 %.
Mais les salaires neconnurent qu’une augmentation de 7 %.
Rien à voir avec les dividendes versés auxactionnaires qui, eux, grimpèrent de 65 %.
Dans les années dites de prospérité, au moinsun tiers de la population américaine restait dans la pauvreté : une grande partie desfermiers du Sud, l’immense majorité de la population noire et les personnes âgées. La production s’accroissait beaucoup plus vite que le niveau de vie de la population.
Cetécart entre les deux devait forcément finir par se transformer en crise, quand la productionne pourrait plus s’écouler. Cette contradiction permanente du capitalisme était amplifiée par le développement desmonopoles.
Ceux-ci dominaient de plus en plus l’économie.
Aux États-Unis, par exemple, ily avait 181 constructeurs d’automobiles en 1903.
Il n’en restait que 44 en 1926.
Dans lepétrole, la chimie, l’électricité, le tableau était similaire.
Leur position leur permettaitd’aspirer toutes les richesses de la société.
Les trusts utilisèrent les profits tirés desprogrès techniques, non pour améliorer les capacités de production mais pour spéculer. À partir de 1925, les investissements productifs ont commencé à baisser.
La production neleur rapportant pas les profits espérés, les capitalistes se tournaient de plus en plus vers lafinance.
Les banques, les industriels, les financiers, tous jouaient en bourse.
Laspéculation créa une bulle qui allait finir par éclater en octobre 1929, mettant alors à nu lescontradictions du système. Entre la Première Guerre mondiale, les crises de l’après-guerre et la grande criseéconomique de 1929, le monde eut à peine le temps de respirer. LES EFFETS DE LA CRISE DE 1929 Le krach Boursier : Au cours des années 1920, l’Amérique sombre dans une crise économique illustrant leplus gros crash boursier de son histoire.
Les effets touchent toute l’économie du pays, etun certain mardi 29, 13 millions d’actions sont mises en vente.
C’est ce qu’on appellera le« jeudi-noir ». Le cours des actions s’effondre et toute l’économie américaine sombre à une vitesse folle.Les industries n’ont plus d’investisseurset souffre du manque de liquidité.
L’agriculture quiétait déjà en crise plonge pour se retrouver au plus bas.
La consommation décroit et lesbanques font faillite devant l’incapacité des actionnaires à rembourser leur prêt. La récession es année 30 : La crise s’étend au monde entier et particulièrement enl’Europe.
Cela est dû à la certaine dépendance des pays européens envers l’économieaméricaine.
Les chiffres du chômage connaissent des hausses sans précédant. LES SOLUTIONS PROPOSEES Les dévaluations monétaires : En Allemagne, Hitler est au pouvoir pour redresser son économie.
Ailleurs les dirigeantstentent de faire face à la déchéance de leur pays par des dévaluations monétaires, enFrance, la dévaluation du franc sera bien trop tardive devant la pression de gouvernementpour maintenir sa valeur.
La dévaluation du dollar quand a elle sera de près de 40%. Le protectionnisme grandissant : La tendance est à une politique plus protectionniste quejamais.
Aux Etats-Unis, Roosevelt met en place le « New deal », programme definancement public destiné à lancer de grands travaux.
L’intervention étatique prend le passur le libéralisme. Fermeture temporaire et conditionnelle des banques : Roosevelt au lendemain de soninvestiture ordonne la fermeture des banques pour 4 jours pour mettre fin à la terreur desmultiples faillites.
Les banques pourront rouvrir leur établissement à condition de pouvoirpayer ses créanciers. L’embargo sur l’or : Puis s’en suit l’embargo sur l’or et la création de la Tennessee ValleyAuthority, où la compagnie gouvernementale mise en place dans le cadre du « new deal »vise à baisser le chômage par la réalisation de grands travaux (12 millions d’Américainssont au chômage durant les années 30). LA CRISE ACTUELLE : REFLEXION LES CAUSES DE LA CRISE ACTUELLE La crise que connait le monde en ce début de.
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