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L'Europe, un enjeu dans la rivalité Est/ Ouest (1947-1991) Corrigé Introduction eEurope fut, avec le Pacifique, l'un des principaux champs...

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« L'Europe, un enjeu dans la rivalité Est/ Ouest (1947-1991) Corrigé Introduction eEurope fut, avec le Pacifique, l'un des principaux champs de bataille de la Seconde Guerre mon­ diale.

C'est la Grande Alliance, nouée en 1941 entre les États-Unis et l'URSS, qui permit la victoire sur l'Allemagne nazie.

Cependant, celle-ci ne résiste pas à la paix et, dès les lendemains de la guerre, le développement de l'antagonisme entre les deux superpuissances voit chacune d'elle tenter de conforter ses positions en Europe. eévolution de l'Europe entre 1947 et 1991 est complètement tributaire de la situation de >. Dans une première phase de 1947-1962: la question notamment de l'Allemagne et de Berlin marque l'apogée de la guerre froide.

Puis dans une seconde phase, de 1962 à 1975, c'est la Détente. À partir de 1975, cependant, commence une nouvelle période de crispation entre l'Est et l'Ouest qui débouche paradoxalement sur une nouvelle Détente et la fin de la guerre froide. 1.

1947-1962: la en Europe 1.

La situation militaire en Europe en mai 1945 En mai 1945, quand les armes se taisent en Europe, l'Armée soviétique est présente dans la moitié orientale où elle a été accueillie en armée de libération dans la plupart des pays.

Quant à l'armée américaine avec ses alliés britanniques et français, elle est présente dans la partie occidentale de l'Europe. Les États-Unis et leurs alliés occidentaux soupçonnent Staline de visées expansionnistes en Eu­ rope de l'Ouest.

En fait, Staline est préoccupé d'assurer la sécurité stratégique de l'URSS sur ses frontières occidentales en constituant un glacis protecteur de «pays amis>>.

C'est le début d'une incompréhension croissante qui éclate au grand jour en 1947. 2.

La formation des blocs en Europe En mars 1947, le président américain, Truman, annonce son intention d'endiguer l'expansion soviétique en Europe : c'est la doctrine Truman.

Pour lui, le communisme se nourrit de la misère ; un mur qui coupe Berlin en deux. Trans.ition Mais la crise de Cuba en octobre 1962 en mettant le monde au bord de la guerre nucléaire, contraint Américains et Soviétiques à trouver un autre mode de relations.

On entre alors dans une nouvelle phase de la guerre froide, la Détente. Il.

1962-1975: la Détente en Europe 1.

La question allemande et la Détente La Détente organise un duopole américano-soviétique sur le monde, mais chaque > s'engage à respecter le statu quo, c'est-à-dire la zone d'influence de l'autre. En 1963, lors d'un voyage à Berlin-Ouest, le président américain, J.F.

Kennedy réaffirme la volonté des Occidentaux de rester à Berlin dans un célèbre discours où il affirme: . Le réchauffement des relations entre les deux superpuissances rënd cependant possible le rappro­ chement entre les deux Allemagne.

En 1969, les sociaux-démocrates avec à leur tête Willy Brandt arrivent au pouvoir.

Willy Brandt propose une politique d'ouverture à l'Est, l'Ostpolitik.

Celle­ ci se concrétise par la reconnaissance des frontières héritées de la Seconde Guerre mondiale.

En 1971, un accord est signé dans lequel l'uRSs s'accorde à respecter la libre circulation des personnes et des biens entre Berlin-Ouest et la RFA.

Enfin, l'Ostpolitik culmine avec la signature d'un traité fondamental établissant des relations régulières entre les deux Allemagne qui sont enfin admises conjointement à l'ONU en 1973. 2.

La Détente permet à De Gaulle de contester la logique bipolaire Dans le camp occidental, De Gaulle estimant que la guerre n est plus à l'ordre du jour entre les deux superpuissances, dénonce ce qùil appelle le > sur l'Europe.

En 1966, il retire la France du dispositif de l'OTAN et se rend en URSS.

Opposé à l'entrée du Royaume-Uni dans la CEE parce qu'il estime que celui-ci est le cheval de Troie des États-Unis, il se prononce pour une Europe des Nations de l'Atlantique à l'Oural. 3.

La contestation continue dans les démocraties populaires En Europe de l'Est, la domination soviétique est contestée en T chécoslovaquie en 1968 où des dirigeants réformateurs du Parti communiste arrivent au pouvoir.

C'est Printemps de Prague.

Mais les dirigeants soviétiques craignent que l'exemple tchécoslovaque ne se propage et ne provoque la désagrégation du glacis.

En août 1968, l'armée soviétique écrase le Printemps de Prague et le dirigeant soviétique Brejnev énonce la doctrine de la souveraineté limitée des États du bloc so­ viétique.

Ceux-ci ne peuvent avoir une politique extérieure contraire aux intérêts de l'URSS.

On retrouve là l'obsession de Staline pour le glacis protecteur.

Plus tard, la contestation se propage en Pologne.

eélection d'un pape polonais, Jean-Paul II, et la naissance d'un syndicat ouvrier de masse, Solidarnosc, galvanisent l'opposition de la société polonaise au régime policier. 4.

Les accords d'Helsinki : apogée de la Détente La Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (cscE) aboutit aux accords d'Helsinki en 1975.

Elle réunit tous les pays européens, les États-Unis et le Canada.

Elle reconnaît l'intangibilité des frontières héritées de la Seconde Guerre mondiale, ce qui est un gage donné aux Soviétiques qui s'engagent, en contrepartie, à respecter les droits de l'homme dans leur sphère d'influence.

Ce qu'ils ne firent pas mais ce qui permit aux opposants de revendiquer une plus grande liberté. Transition Dans la.... »

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