L'EURO Fiche composée par sylvain sylvain.

« lignes verticales et l’union Européenne.

Les pièces de 1 et 2 euros sont bicolores, leur dessin symbolise une Europe sans frontières. Lors de la création de ces pièces, les personnes malvoyantes ne furent pas oubliées : les pièces se distinguent par la couleur, le poids et l’épaisseur et certaines pièces ont un bord spécifique pour permettre de les reconnaître encore plus facilement. Chaque pays a donc une face qui lui est propre.

Il a été demandé à chacun d’insérer son dessin dans un cercle composé de douze étoiles.

Ainsi, pour la création de la pièce de 1 euro, les différents pays ont choisi les illustrations suivantes : pour la Belgique : le roi Albert II ; les Pays-Bas : la reine Beatrix ; l’Espagne : le Roi Juan Carlos ; le Luxembourg : le Grand-Duc ; le Portugal : le symbole royal d’Alfonso Henriques ; l’Autriche : le compositeur W.A. Mozart ; l’Allemagne : un aigle ; la Finlande : un oiseau en vol ; la France : un arbre, symbole de vie ; l’Irlande : une harpe celtique ; l’Italie : l’homme de Vitruve de Léonard de Vinci ; la Grèce : une chouette (symbole d’Athènes). C- Le rôle de l’euro : En 1999, fut mis en place l’ « Euroland », monnaie unique (l’Euro) avec la création d’une banque centrale (dont le siège est à Francfort) et d’un pacte de stabilité (1euro=6,55957FF). L’Eurosystème a annoncé le 13 octobre 1998, après des travaux préparatoires de grande ampleur, une stratégie de politique monétaire, c’est-à-dire une définition quantifiée de l’objectif de stabilité des prix et une description du cadre d’analyse permettant au Conseil des gouverneurs de la BCE (Banque Centrale Européenne) de prendre ses décisions de politique monétaire.

L’annonce de ce cadre permit de garantir la cohérence du processus de décision sur la durée et rendit l’Eurosystème responsable de ses décisions vis-à-vis du public. L’objectif final de l’Eurosystème a été déterminé par l’article 105 du traité consolidé instituant la Communauté européenne ; il s’agit de garantir la stabilité des prix. En 1998 , le Conseil des gouverneurs de la BCE a adopté la définition quantitative suivante : « la stabilité des prix est définie comme une progression sur un an de l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) inférieure à 2% dans la zone euro ». Au terme d’une réflexion sur la stratégie de politique monétaire, le Conseil des gouverneurs de la BCE a confirmé le 8 mai 2003 cette définition, en précisant qu’il visera à maintenir des taux d’inflation à des niveaux inférieurs, mais proches de 2%, à moyen terme. Cette clarification souligne l’engagement de la BCE à aménager une marge de sécurité suffisante pour se prémunir contre les risques de déflation.

Elle a également trait à la question des implications des écarts d’inflation au sein de la zone euro. D- L’effet euro : L’appréciation de l’euro, au printemps 2004, a allégé la facture pétrolière exprimée en dollar, mais, à l’inverse, elle a rendu plus difficile les exportations puisque les produits européens sont devenus relativement plus chers. Elle peut être un frein au tourisme, en particulier nord-américain, puisqu’il faut plus de dollars pour acheter des euros. Bien que l’inflation soit restée relativement faible et stable, les utilisateurs de l’euro ont le sentiment que les prix ont subi une hausse importante.

Ceci sans doute est du aux arrondis nécessaire après la complexe multiplication par 6,55957. Les petites pièces se sont révélées encombrantes, au point que la Belgique, par exemple, ait décidé de supprimer leur existence ; les prix ont donc forcément été arrondis et ont augmenté dans ce pays.. »