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l'essence humaine qui disparaît s'il n'est plus ni parlé ni entendu [écouté]. Les sens [sensations] aussi ne sont plus sûr(e)s....

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« l'essence humaine qui disparaît s'il n'est plus ni parlé ni entendu [écouté].

Les sens [sensations] aussi ne sont plus sûr(e)s.

Car Autrui est élément référentiel; il permet une" vision relative des objets, mais aussi il en confirme la réa­ lité, complétant l'éclairage qui les rend vrais à la percep­ tion.

Autrui est aussi protection contre les pièges de l'imaginaire; d'autant.

plus que, malgré les efforts inconscients de création d'autres présences humaines fic­ tives, l'homme seul est désespérément face à un unique Extraordinaire [Absolu], à son mystère sans fond, à ses dimensions d'un autre monde que !'Humain. Recherches pour un libellé de sujet ■ Beaucoup de problèmes fort intéressants sont soule­ vés par [en] ce passage de M.

Tournier. ■ En voici quelques-uns d'accessibles, ce qui permettra d'étudier l'art du libellé de sujet(l). Méthode et procédé 1.

Il est presque toujours indiqué: a) Qu'il faut «dégager du texte ùn problème auquel vous attachez un intérêt particulier» ; b) Puis qu'il faut« en pré­ ciser les données».

Ce (b) est essentiel et ne doit jamais être omis. 2.

Quand, pour l'allége­ ment ou la généralisation {comme ici) du sujet, cer­ tains mots du texte initial sont supprimés, marquer la trace de cette suppres­ sion par des points de sus­ pension mis entre cro­ chets.

C'est une simple graphie, mais elle est conventionnelle et impor­ tante. Libell�s de sujets rédigés I.

« Je sais maintenant que chaque homme porte en lui [...

] (2) un fra­ gile et complexe échafaudage d'habi­ tudes, réponses, réflexes, mécanis­ mes, préoccupations, rêve�et impli­ cations qui s'est formé et continue à se transformer par les attouchements perpétuels de ses semblables.

Privée de sève cette délicate efflorescence s'étiole et se désagrège...

» (3) lité·: qui èoniprend Hamlet, se débattant seul dans ses hésitations, pas même· Ophélie, abandonnée elle aussi à sa solitude 7 qui - même pas Philippe Strozzi -, arrive à se rapprocher seulement de Lorenzaccio ?...

et Musset lui-même n'est�il pas en proie à une solitude désespé­ rante? « Quelles solitudes que ces cœurs humains! », soupire son Fantasio. * * * Ainsi.

la solitude peut-elle devenir un sentiment pénible diabandon, quand nous ressentons d'autant plus .le besoin des autres, qu'ils se détournent de nous•ou qu'une incompréhension réciproque s'établit.

Mais par contre, quelle volupté peut goûter celui qui la recherche et l'atteint! « Enfin seuls!» est le cri des amoureux, car la · solitude peut être vécue à deux ou à quelques-uns..

C'est celle dont rêve Phèdre qui s'écrie : « Dieux l que ne suis-je assise à l'ombre des forêts!» ...

avec celui qu'elle aime et qui l'aimerait...

C'est l'asile des Deux pigeons (La Fontaine) « qui s'aimaient d'amour tendre» et que veut préserver celui qui en goûte toujours le charme : « Voulez-vous quitter votre frère?», gémit-il à l'adresse de l'aventureux qui veut rompre cette solitude des deux amis.

C'est celle du nid îamiHer, pré­ servé des ingérences extérieures, pas tellement le foyer que peint Hugo dans Ô Souvenirs...

(Contemplations), car une faille (l'infidélité de Mme Hugo, puis.... »

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