Les thèmes de la responsabilité et de la participation, caractéristiques des phases intermédiaires des processus de transition, ont marqué l'actualité...
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Les thèmes de la responsabilité et de la participation, caractéristiques des phases intermédiaires des
processus de transition, ont marqué l'actualité camerounaise en 1999-2000.
Les réformes d'ajustement
structurel de l'économie, dans le cadre du programme triennal de redressement économique et financier,
ont été poursuivies.
Selon les conclusions de la mission conjointe FMI-Banque mondiale du second
semestre 1999, l'essentiel des critères ont été respectés : croissance de 4,4 % ; recouvrement fiscal de
368,8 milliards FCFA ; audits de la gestion financière et du système de passation des marchés publics ;
promulgation de législations libéralisant différents secteurs (bois, marché financier) ; poursuite des
privatisations (téléphone mobile, chemin de fer).
Le gouvernement devait cependant encore mettre aux
normes internationales les systèmes comptable et informatique de la Société nationale des hydrocarbures
et réformer le régime financier du budget de l'État.
L'éligibilité du Cameroun à l'"initiative d'allégement de
la dette" des pays pauvres très endettés (PPTE) était liée à ces conditionnalités.
La lutte contre la corruption et la préservation de la sécurité publique ont mobilisé les pouvoirs publics.
Un ministre et des hauts fonctionnaires soupçonnés de corruption ont été limogés en septembre 1999,
puis inculpés avec plusieurs prestataires de services.
La création d'un Observatoire de la corruption
composé de personnalités publiques et de la société civile a été annoncée en février 2000.
Une vague
d'insécurité sans précédent a contraint le président Paul Biya à opérer des mutations dans la police et à
instaurer un commandement opérationnel à Douala, puis à procéder, le 18 mars 2000, à un remaniement
ministériel marqué notamment par le départ....
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