Les singes, des animaux familiers dans l'Egypte ancienne

« ses gestes prec1s, rapides et sûrs.

Les riches dignitaires n'hésitent pas à se faire ac­ compagner dans l'au-delà par ces malicieux animaux.

Ces singes ne sont pas origi­ naires d'Égypte où l'environ­ nement, par trop désertique, ne leur est pas favorable.

Ils sont importés de Nubie, où ils vivent dans les forêts chaudes, et du mystérieux pays de Pount.

Les textes re­ latifs à l'expédition comman­ ditée par la reine Hatshep­ sout en l'an neuf de son règne, citent la présence de singes sur les bateaux au retour : « Les navires étaient chargés très lourdement des merveilles du pays de Pount : toutes les es­ sences odorifé­ rantes du pays di­ vin( ...

), de la myr­ rhe, de l'encens, du fard noir; des singes, des gue­ nons et des chiens».

Les singes en question sont des babouins, et les textes les distin- guent des guenons (cercopi­ thèques) .

Sur les bateaux qui les ramènent en Égypte, ils sont en totale liberté, faisant admirer leurs facéties .

Cer­ tains jouent même les mous­ ses, accrochés aux mâts ! Dans le Conte du Naufragé, le héros reçoit du fabuleux Serpent de la mer Rouge des babouins et des guenons.

Ceux qui arrivent de Nubie sont toujours nommés dans les tributs que l'Égypte exige de son riche voisin du Sud .

Un animal domestiqué C omme le chien ou le chat, le singe fait par­ tie de la vie quotidienne des Égyptiens.

Un grand nombre de parois de tom-. »