Les héritages du Syndicalisme français au XIXe I Les héritages du XIXème siècle La première définition du syndicalisme En 1900 le fait syndical est présent dans tous les pays d'Europe .
Publié le 04/03/2014
Extrait du document
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rassemblait les guesdistes et les Blanquistes et le Parti socialiste français qui réunissait les broussistes et les indépendant .Le cas Millerand aboutissait à une coupure du socialismefrançais entre révolutionnaires et réformistes .Les syndicalistes demeuraient résolument du coté des révolutionnaires
Syndicalisme et conjoncture économique
1885 est l’année ou est fondée la Confédération générale du travail .C’est aussi l’année ou le congrès socialiste de décembre décide enfin de s’orienter vers l’unité qui aboutira en deuxétapes à la fondation de la SFIO en 1905. Prenons en considération le taux de syndicalisme des principales nations à l’extrême fin du XIXème siècle .Il s’agit du nombre des syndiqués rapporté au nombre des syndicalisable c’est-à-dire à la population active salariée.
Le nombre de syndiqués étaient de 700000 soit 3,5% de la population active salariée ce qui est anormalement bas par rapport à leur développementéconomique.
II Crise dans la révolution (1900- 1914)
Révolution pour que la terre Soit un séjour égalitaire Révolution pour renverser Tout ce qui peut nous oppresser Révolution pour que les sciences En paix nous donnent leurs jouissances Par la raison et par l’action Debout, partout, Révolution
Révoltez-vous parias des usines Revendiquez le fruit de vos travaux Emparez-vous des outils, des machines Comme au travail, au gain soyez égaux
Ne criez plus contre ceux qui l’endiguent Brisez la digue, il s’éprendra partout.
Le chant dont on vient de lire le refrain suivi du premier couplet a été écrit en 1910 ; constitué par le positivisme scientiste d’Auguste Comte.
Ce chant traduit une certaine forme desyndicalisme de l’époque.
Le développement économique
C’est une puissance industrielle sectorielle, la classe ouvrière est localement concentré .On constate également une forte dispersion de la propriété industrielle.
La paysannerie estimportante .On dénombre aussi une tradition révolutionnaire de plus en plus forte et le développement du syndicalisme révolutionnaire
Le monde ouvrier en Europe au début du XXème siècle
En France la proportion d’ouvrier par rapport à la population totale du pays est de 20%. L’artisanat étant plus répandu dans l’espace, le fait est lus apparent .C’est ces ouvriers –artisans qui sont conscients d’être les descendants des révolutionnaire1789, 1792, 1830,1848,1871 coalisés avec les membres des petites classes moyennes. Les accidents de travail augmentent .Pour 1000 ouvriers on avait en 188824 accidents légers et 21 accidents graves .En 1900 les premiers sont a la hauteur de 36 ?7ù et les accidentsgraves à hauteur de 6,7%. Les chômages est pratiquement « frictionnel » c’est-à-dire incompréhensible soit 300000 en 1900-1905 . Quant aux salaires –nominaux et réels-ils sont augmentés d’environ 30% pour les premiers et sans aucune croissance pour les seconds. La France se caractérise par une classe ouvrière qui constitue un des plus faible pourcentages par rapport à la population active : 30%.Dans cette été classe ouvrière les femmesreprésente un taux d’activité très élevé .Le marché du travail varie d’une année à l’autre .Mais le taux d’activité est situé à un haut niveau .Ilse situe entre 5,6% et 7,6%.Le nombre des actifs a augmenté de 1600000 entre 1895 et 1906. Le salaire varie trop fortement d’une profession à l’autre mais l’indice établie par Kuczinski établie une hausse du salaire nominal de 1894à1906.
Une France syndicaliste révolutionnaire ? Les principaux acteurs Bien qu’elle ne connaisse pas un succès significatif, la CGT occupe une position dominante .A la date de 1900 sur 588000 syndiqués en France, un peu plus de 100000sont affiliés à laCGT.
En gros cela représente un syndiqué sur 6. Précision qu’a l’époque les Bourses du Travail n’ont pas encore rejoint la Confédération.
La fédération nationale des Bourses du TRAVAIL conserve sa direction propre malgré le congrèsde 1895, Fernand Pelloutier et Paul Delesalle en étant leaders.
Mais Pelloutier meurt en 1901.Il représentait l’obstacle majeur à l’unification entre la CGT et les bourses. Les mêmes années, Victor Griffuelhes est élu secrétaire général de la CGT.
Cela signifiât pour lui, à l’instar de nombreux adhérents, une activité politique conjointe à son activitésyndicale.
Il opte pour la tendance socialiste que l’on appelle la fin du XIXème siècle le « blanquisme » qui s’oriente vers une révolution violente rapide ,rompus à la vie clandestine et auxactions terrotistes.Ils se préoccupent d’organiser la classe ouvrière par le truchement des syndicats .Remarqué par ses camarades pour une énergie ,Griffuelhes est nommé secrétairegénéral de la fédération des Cuirs et Peaux en 1900 et l’année suivante ,il est élué secrétaire général de la Confédération .L’élections de Griffuelhes à la tète de la CGT marque l’apogéedu syndicalisme révolutionnaire . Le journal officiel pour le syndicalisme « La voix du peuple » est lancée en 1901 .Emile Pouget en est l’artisan principal.Anachiste, il est arrêté avec Louise Michel.
Il fonde le journal le père Peinard en 1889.Il fait voté leprincipe de sabotages au congrès de la CGT à Toulouse en 1897.L’hebdomadaire qu’il fonde est le vecteur du syndicalisme révolutionnaire .Le successeur de Fernand Pelloutier à la têtede la fédération des Bourses Du Travail est Georges Yvetot et est également le porte parole le plus remarquable du syndicalisme révolutionnaire. Même si souvent ils ont été membres de partis politiques, socialistes, voire d’inspiration marxiste (POF par exemple) ils sont néanmoins avant tout influencés par l’anarchisme donc lesyndicalisme révolutionnaire st l’expression au niveau syndical de l’idéal anarchistes ou tout au moins, de certaines de ces aspects. Les principales actions de la CGT Les principales activités de la CGT est entre 1900 et 1906.Grace au congrès de Montpellier la CGT connait deux reformes en profondeur .La CGT est solide, cohérente et bien décidée àpasser à ’action au seuil du XXème siècle. Les premières grandes campagnes conduites à l’échelle nationale prennent place entre 1902et1906.Il s’agit de trois grandes batailles : contre l’armée, contre les bureaux de placements,pour la journée de Huit heures.
Des numéros spéciaux delà voix du peuple appellent dès 1903les conscrits a ne pas tirer sur les ouvriers qui manifestent .En janvier 1905 la préfecture de police de Paris décide, par mesure de représailles d’expulser la CGT de la Bourse du Travail .Contre cette institution la CGT lance de nombreusescampagnes. Le 5 décembre 1905 cent rassemblements sont organisés en même temps à travers la France entière .Devant cette « journée » qui remporte un incontestable succès, le président duConseil, Emile Combes, décide de déposer un projet de loi sur le bureau de la chambre des députés tendant à mettre fin à l’existence des bureaux.
Dans ce domaine la victoire de laCGT est totale. C’est en 1904, au congrès de Bourges, que la centrale décide d’adopter une stratégie de combat pour obtenir la journée de huit heures .La propagande devient de plus en plus violenteet doit déboucher sur la grève général, paralysant, le pays et permettant la prise du pouvoir économique par la classe ouvrière. Le début de la lutte ouvrière : le 1er mai 1906 C’est le mythe du « Grand Soir » qui entre en action .les classes populaire prennent peur .On envoyé les domestiques vider les magasins alimentaires .Le 1èr mai 1906 semblai revêtir unaspect inquiétant décisif.
« La voix du peuple » disait « d’en coller partout »mais Georges Clémenceau ministre de l’intérieur du nouveau gouvernement Sarrien, avait pris soin derassembler autour de capital 50000 des forces de l’ordre.
Et par précaution il a fait arrêter V Griffuelhes. Lorsque le 1er mai tombait un jour ouvrable, tout travailleur qui désertait son travail était passible d’une sanction, parfois d’un renvoi pur et simple.
Il y avait donc quelques courages àmanifester un 1er mai .Le gouvernement, tôt dans la matinée du 1er mai, fit procéder à l’occupation de la place de la République près de laquelle se trouve la Bources du Travail deParis.
De fait sans dirigeants (ils ont été mis en prison),sans mots d’ordre les militants restèrent cantonnés dans les locaux de la Bourse au troisième étage dans laquelle une immensebanderole affichait carrément : »A partir du 1er mai 1906 nous ne travaillerons que huit heures par jour ».Dans la soirée ,un groupe voulut cependant marquer la volonté ouvrière de fairesauter l’étau policier mais la police n’en procéda pas moins à 800 arrestation .Il y eu 200000 grévistes dans la région parisienne .Vers le 15 mai ,le mouvement fléchit .Le 1er juin tout étaitcalme .La France s’était remis au travail .Le gouvernement Sarrien a dépêché le nouveau ministre de l’intérieur ,Clémenceau qui a su tenir des propos tout à la fois fermes et habiles.
Il apromis aux chefs syndicalistes que la troupe ne quitterait pas le carreau des mines pour disperser les manifestants. Le début d’une crise Pouget, Delesalle et Griffuelhes quittent la direction de, la CGT en 1908 et 1909.* En réalité, l’atmosphère insurrectionnelle ne retombe pas d’un coup.
Les événements de Draveil sont là pour le rappeler en 1908, comme ceux de Ville-neuve-Saint-George .En 1908.
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