Les documents astronomiques dans l'Egypte ancienne
Publié le 02/10/2018
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PAS D'ASTROLOGIE EN ÉGYPTE En revanche, les Égyptiens ne connaissaient pas l'astrologie. Avant les époques tardives, il n'existe en effet aucune trace d'une quelconque foi en l'influence des astres sur la destinée humaine. Les documents que nous appelons zodiaques (comme le célèbre zodiaque de Denderah) sont en fait de simples cartes du ciel. Les signes astrologiques n'apparurent que bien plus tard sous influence étrangère (peut-être mésopotamienne). Le monde hellénistique en sera d'ailleurs féru. Les Égyptiens avaient bien entendu leur propre lot de superstitions quotidiennes. Une croyance notamment peut sembler proche de l'astrologie, bien que son principe en soit fort éloigné. Les Égyptiens établissaient des calendriers des jours fastes et néfastes. Cette tonalité bonne ou mauvaise ne relevait cependant pas d'observations astronomiques, mais du fait que ces jours étaient des dates anniversaires de tel ou tel événement mythologique.
«
Grande Ourse, qu'ils appe
laient « la jamb e de bœuf »
ainsi que le Cygne, Orion, Cas
siopée
...
L'étoile Sirius était en
outre très importante dans
l'univ ers mental égyptie n,
puisqu'elle participait à l'éta
blissement
du comp ut du
temps.
Ell e était d'ailleurs en
général prépondérante dans
le monde africain
tradition
nel.
Certains travaux ethno
graphiques
ont ains i démon
tré qu'elle occ up ait une place
de premier plan dans la litur
gie des Dogon s, en Afrique de
l'O uest.
A part ces quelques éléments,
on sai t finalement peu de
choses concernant
la vision
qu'avaient les Égyptiens des
phénomènes cé lestes .
Ils
avaient apparemment con
nai
ssa nce de l'éclipse, bapti
sée « rencontre du soleil et de
la lune ».
Un e tradition rap
porte
d'ailleurs qu'un prêtre
expliqua aux
soldats d'Alexan
dre le Grand, effrayés, ce
qu'était le phénomène.
li est
également fait mention
dans
les texte s anciens de « six
corps célestes fulgurants », al
lu si
on probable à des météo
res ou à un e constellation peut
être particulièrement
brillan
te.
Les Égyptiens connais
saient en
tout cas les mé
téores,
pui squ'ils appelaient le
fer météoritique « le métal du
ciel ».
Sous le règne de Thout
m
osis Ill, i ls consignè rent par
écrit
l 'apparition, en prove
nance
du cie l du Sud, d'un
corps cé leste brillant qui est
peut-être une comète..
»
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