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■ L'épargne ► Pour Keynes, l'épargne déprime la « demande effective», alors que pour les classiques l'épargne finance toujours l'investissement...

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« ■ L'épargne ► Pour Keynes, l'épargne déprime la « demande effective», alors que pour les classiques l'épargne finance toujours l'investissement donc la croissance. Faut-il redouter un excès d'épargne ou son insuffisance? 1.

Définition et formes de l'épargne • L'épargne est la partie non consommée du revenu. Elle prend deux formes: l'acquisition de logements et les placements financiers. • Actuellement, le taux d'épargne des ménages en France est de 15 % (8 % pour le logement et 7 % d'épargne financière), en hausse de 3 % par rapport à 1987. Il.

Les déterminants de l'épargne • Le principal est le niveau du revenu: les ménages titulaires d'un revenu important ont évidemment une «propension à épargner» supérieure à celle des ménages à faible niveau de revenu. • Le second facteur décisif est le niveau des taux d'intérêt réels (c'est-à-dire déduction faite de l'inflation): plus ils sont élevés, plus les ménages sont incités à sacrifier la consommation présente au profit d'une consommation future supérieure grâce à une épargne bien rémunérée. • L'âge influence également le taux d'épargne: 4 % pour les moins de 25 ans, 13 à 14 % aux âges «mûrs» et 7,5 % au-delà de 65 ans; on retrouve le cycle de vie de Modigliani. Au niveau macroéconomique, la pyramide des âges est donc détermi­ nante: une population très jeune ou vieillissante a un taux d'épargne inférieur. • Enfin, les anticipations de revenus futurs, d'inflation, de chômage et concernant l'âge de départ à la retraite, influencent les comportements individuels et collectifs d'épargne. Ill.

Excès ou insuffisance de l'épargne A.

L'épargne comme vice Dans la théorie keynésienne, l'épargne pose un problème.

En effet, l'épargne est.... »

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