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Le tour du monde des obélisques

Publié le 24/12/2014

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Plus que tout autre pays possédant des vestiges d'une civilisation anti-que, l'Égypte a été victi-me d'innombrables pil-lages. Parmi les monu-ments « facilement » transportables, l'obélis-que est un morceau de choix. Au point que les aiguilles de pierre tail-lées il y a plus de trois mille ans dans les car-rières de Haute-Égypte se dressent aujourd'hui aux quatre coins du monde.

« çale devint la c apitale des Gaules.

Les Anglais, férus d'égypto­ logie, mettront plus de temps à ramener et à dres­ ser la fameuse « aiguille de Cléopâtre » , que l'on peut aujourd'hui voir aux abords de la Tamise; remontant à l'an 1500 avant J.-C.

et me ­ surant 21 m, elle fut érigée en 1878 .

A Istanbul, en Tur­ quie, s'élève un obélisque confisqué en 390 par l'empe ­ reur byzantin Théodose 1°'.

L'OBÉLISQUE DE NEW YORK MENACÉ L'obélisque qui se dresse au cœur de New York est sorti d'Égypte en des temps où la réglementation sur la préservation des trésors antiques du pays n'en était encore qu'à ses premiers balbutiements.

Bon nombre d'aventuriers sans scrupules et d'archéologues plus soucieux d'enrichir leurs musées respectifs que de travailler à redécouvrir la civilisation égyptienne ont ainsi volé un patrimoine inestimable et trois fois millénaire.

Érigé en 1880, l'obélisque new-yorkais a malheureusement subi les outrages du temps.

Son granit rouge, gravé de hiéroglyphes datant du règne de Thoutmosis Ill, pharaon de la XVIII• dynastie, menace de se désagréger et d'engloutir ainsi un pan d'histoire .

Le climat et la pollution de la « Grosse Pomme » n'ont pas eu pitié d'un vieillard de trois mille cinq cents ans.. »

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