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LE SUJET DE TYPE 1 : CONSEILS GÉNÉRAUX INSTRUCTIONS OFFICIELLES L'épreuve écrite Le premier sujet Résumé d'un texte, suivi de...

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« LE SUJET DE TYPE 1 : CONSEILS GÉNÉRAUX INSTRUCTIONS OFFICIELLES L'épreuve écrite Le premier sujet Résumé d'un texte, suivi de questions de vocabulaire et d'une discussion Modalité de l'exercice L'exercice comprend trois démarches liées et complémentaires. 1.

La première consiste à résumer le texte. ■ordre, Le résumé suit le fil du développement.

Il donne du texte, dans le même une version condensée mais fidèle.

Il ne change pas le système de l'énonciation ; il reformule le discours du texte initial sans prendre de distance (c'est-à-dire en s'abstenant d'indications telles que : «l'auteur déclare que ..., montre que...

»).

Il s'interdit un montage de citations: le candidat exprime dans son propre langage les assertions du texte.

Il peut cependant, lorsqu'il s'agit de mots clés qu'il serait absurde de remplacer par de mauvais équivalents, reprendre les mots du texte et, par excep­ tion, citer entre guillemets une formule particulièrement significative. Pour que ce travail ait tout son sens et soit conduit avec rigueur, il est nécessaire que la longueur du texte ne soit pas excessive.

Elle variera, compte tenu de la densité du propos, autour de 500 mots (1 >. ■ La règle sera de réduire le texte au quart de cette longueur.

Le libellé du sujet précisera le nombre de mots fixés, selon la nature du texte, pour le résumé.

Il rappellera aux candidats qu'une marge de 1 O % en plus ou en moins est admise et qu'ils ont à indiquer eux-mêmes à la fin de leur résumé le nombre de mots employés. L'évaluation sera attentive à l'effort accompli pour rédiger avec correction et concision.

Elle tiendra compte du respect des limites indiquées.

Elle appréciera surtout le travail du candidat dans la com­ préhension du texte.

Un bon résumé ne saurait être le résultat d'une opération mécanique de réduction.

Il implique une lecture et une analyse intelligentes.

Il transmet sans le fausser le contenu du texte initial.

Il met en lumière les articulations de la pensée.

Sous une forme réduite, il restitue dans sa force le sens du texte. ■ ■ 2.

Quelques questions de vocabulaire permettent de vérifier sur des points précis la qualité de la lecture que le candidat a faite. n On lui demande d'expliquer le sens dans le texte de deux ou trois mots (ou expressions), choisis de préférence parmi ceux qui constituent des jalons importants de la lecture et en éclairent la signification. (1) On entendra par mot l'unité typographique limitée par deux blancs, par deux signes typographiques, par un signe typographique et un blanc ou l'inverse.

Ainsi /' compte pour un mot et c'est-à-dire pour quatre.

Cette convention est celle des travaux de statistique lexicale. Elle ne préjuge en rien des problèmes que poserait une définition du mot comme fait lin­ guistique. ■ Il ne saurait s'agir en aucun cas de mots rares ou difficiles : ces mots­ là doivent être expliqués par des notes ; il s'agit de mots (ou d'expres­ sions) d'usage courant, dont un raisonnement sur le contexte et, éven­ tuellement, sur la syntaxe de la phrase, permet de préciser la valeur dans le texte. ■ Ainsi conçues, ces questions mettent la sémantique et la syntaxe au service de la lecture.

Elles aident le candidat à affiner sa compréhension du texte.

Par là, il se trouve mieux armé pour la discussion qui suit. 3.

L'exercice s'achève par une discussion. ■ À propos du texte qu'il étudie, le candidat est invité à présenter une réflexion critique. Le libellé formule à partir du texte une question.

Cette question pose un problème dont le texte éclaire au moins un aspect et pour l'examen duquel il offre des éléments.

On demande au candidat d'exprimer, en se référant à son expérience personnelle et à ses lectures, un avis argu­ menté. Le candidat n'est aucunement jugé sur l'opinion qu'il soutient ni sur les convictions dont il peut s'inspirer.

L'exercice permet d'apprécier (outre la correction de l'expression) la validité du raisonnement et l'aptitude à discuter, c'est-à-dire à comprendre et à confronter des points de vue différents. ■ Pour que l'importance relative des trois éléments de l'exercice ne donne lieu à aucun malentendu, il est précisé qu'ils seront évalués selon le barème : 8 + 2 + 1 O.

Le libellé du sujet rappellera ce barème aux candidats. ■ ■ MÉTHODE CONSEILLÉE 1.

RÉSUMÉ ■ Dans le cours de l'année, vous devrez vous entraîner : - à synthétiser la pensée d'autrui, en prenant des notes, non seulement à partir des cours, mais aussi de tout texte d'idées, de vos lectures de journaux, revues, etc.

; -à dégager le plan de la plupart des textes que vous abordez, en vous aidant d'un crayon, voire d'un marqueur fluorescent pour visualiser parties et sous­ parties.

Cela doit devenir une véritable habitude ; vous serez surpris des progrès réalisés si vous vôus y astreignez...

Utilisez par exemple le classe­ ment numérique de 1 à 9 pour chaque grande partie, le deuxième chiffre indiquant une sous-partie, etc.

(voir exemples plus loin) ; -à vérifier systématiquement le sens de tous les mots ou expressions qui vous posent problème - à gagner progressivement en rapidité d'exécution (exercice en temps limité).

N'oubliez pas qu'en l'état actuel des choses, la discussion est comptée un peu plus que le résumé (1 O pour 8), et découpez votre temps en conséquence ; -enfin à calibrer votre écriture, de façon à ne pas recompter sans cesse les mots que vous venez d'écrire. ■ Concrètement : utilisez toujours le même type de carreaux et la même dimension de marge et faites régulièrement la moyenne du nombre de mots sur trois ou quatre lignes.

Cela vous permettra de savoir toujours d'un coup d'œil où vous en êtes. Rappel : relisez les instructions officielles pour savoir une fois pour.... »

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