LE SENS • La philosophie et le problème du sens Le philosophe veille à la recherche de la vérité et...
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LE SENS
• La philosophie et le problème du sens
Le philosophe veille à la recherche de la vérité et il se préoccupe du sens
et de la valeur des existences humaines.
Il sait que l'être humain doit accomplir
un effort significatif et pourvu de sens, quand il se dégage de ses préjugés
de toutes ses angoisses et de son conditionnement.
Chaque fois qu'un être
entreprend une démarche, il indique par là même qu'elle implique une certaine
finalité.
Donc le philosophe, en exerçant sa raison, exprime la volonté qu'il
a de démasquer les objets.
Il veut donner le sens, il définit l'enjeu, le vrai.
Et toutes ces questions que le langage a rassemblées, il veut maintenant les
traiter plus à fond.
• Epistémologie
Les philosophies rationalistes cherchaient à dépister les erreurs et les motifs
de ces égarements.
Nous savons découvrir en nous notre propre moi et nous
avouons, par le fait, avoir découvert la partialité mê me de l'objet.
L'épistémologie sera la science qui commande et apprend la rupture entre
le monde subjectif et passionné qui nous envahit et l'univers de la réalité qui
nous déconcerte.
Cet itinéraire de la liberté rationnelle pour découvrir le sens
exige quelques réflexions.
Lagneau, le maître d'Alain, observe, par la
comparaison et la réflexion, l'allégorie de la caverne de Platon; il souligne
que la formule à ne pas manquer, c'est celle-ci: « le corps est dans l'esprit ».
Il faut donc une méthode réflexive qui permette de prendre un peu de recul.
Car, ainsi : « la pensée s'affranchit de ses objets et d'elle-même en tant
qu'objet ».
De plus, il existe une condition particulière pour donner la vérité
à nos jugements.
C'est la liberté de l'esprit, ou, pour être plus précis, c'est
la nécessité que nous affirmons dans l'ordre de la nature.
« Nulle nécessité
ne peut déterminer l'esprit libre.
Toute nécessité àu contraire le suppose.
»
Donc la moindre pensée, qui établit la plus petite vérité, découvre la valeur
fondamentale de la pensée.
En effet, pour que l'affirmation d'un déterminisme et d'une nécessité
objective dans la nature soit reconnue comme une affirmation vraie et stable,
donc valable, il est indispensable que l'esprit posant cette affirmation soit
lui-même un esprit libre, déclarant sa sentence en toute indépendance.
Car
le sceptique, lui, se détruit et se défait parce qu'il affirme, et que cette
affirmation est un refus.
Il voudrait s'établir en vérité, mais il ne le peut.
Choisissons donc de nous orienter vers un absolu de la pensée, vers une
morale exigeante, vers une action.
[agneau concluera : « La philosophie c'est
la recherche de la vérité par la réflexion d'abord et ensuite par la réalisation.
»
• Le sens et la volonté
La raison arrive donc à établir la possibilité de se fier à un sens dans la
réalité et la raison se demande ensuite de....
»
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