Le président Mamadou Tanja a fêté, le 22 décembre 2001, le deuxième anniversaire de son arrivée au pouvoir, après avoir...
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Le président Mamadou Tanja a fêté, le 22 décembre 2001, le deuxième anniversaire
de son arrivée au pouvoir, après avoir cédé la veille à Hama Amadou, son Premier
ministre depuis cette date, la présidence du Mouvement national pour la société
de développement (MNSD), ex-parti unique.
Cet événement a marqué l'enracinement
du pouvoir civil, après les deux coups d'État militaires de 1996 et 1999.
Pour
autant, le pouvoir restait fortement critiqué par l'opposition, regroupée au
sein de la Coordination des forces démocratiques (CFD) et entraînée par
Mahamadou Issoufou, président du Parti nigérien pour la démocratie et le
socialisme (PNDS).
Elle pointait la corruption de l'administration, les
atteintes à la liberté de la presse (emprisonnement de journalistes, nouveau
régime fiscal contre lequel les journaux et les radios privées ont fait grève en
novembre et décembre 2001), et la mauvaise gestion des troubles universitaires
qui ont amené la fermeture du campus pendant un an (jusqu'en février 2002).
Le
Premier ministre H.
Amadou devait, en outre, faire face, début 2002, au
banditisme résiduel au nord du pays, ainsi qu'à la persistante rébellion touboue
des Forces armées révolutionnaires du Sahara (FARS), dont le chef Chahayi
Barkayé avait pourtant été tué le 12 septembre 2001 par l'armée nigérienne.
H.
Amadou pouvait néanmoins se réjouir de l'embellie économique et....
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