Le Président de la République : Un capitaine, un arbitre, un Dieu ?
Publié le 03/03/2014
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Le Président de la République : Un capitaine, un arbitre, un Dieu ? II - L'évolution du rôle du Président de la République Cette pratique se traduit sous la Ve République par l'émergence du fait majoritaire et de périodes de cohabitation et mène a une présidentialisation du régime. A - Fait majoritaire et cohabitation Michel Debré, le 27 Août 1958, parle d'un Président de la République « clé de voute « du régime parlementaire. Il s'agirait pour le chef de l'exécutif d'être le « juge supérieur de l'intérêt national «, en quelque sorte l'arbitre de la lutte politique. En revanche, ce que n'avaient pas prévu les constituants de la Ve République, c'était l'apparition de ce que Maurice Duverger nommera plus tard le « fait majoritaire «. Il se produit lorsque le Président de la République est soutenu par une majorité parlementaire stable. Cela n'avait pas été prévu pour la bonne et simple raison que cela ne s'était jamais produit sous la Ve République. Ce fait majoritaire apparaît en 1962. « fort « de l'attentat du Petit-Clamart (22 Août 1962), M. de Gaulle en profite pour demander l'organisation d'un référendum relatif à l'élection du Président de la République au suffrage universel direct....
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