Le 28 novembre 1994, 52,2% des Norvégiens ont dit "non" à l'Europe et réitéré le choix fait en 1972 (53%...
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Le 28 novembre 1994, 52,2% des Norvégiens ont dit "non" à l'Europe et réitéré le
choix fait en 1972 (53% de "non").
Ils ont tenu à protéger l'indépendance
nationale, le mode de vie et l'économie des périphéries rurales, mais aussi à
préserver la politique de défense de l'environnement, le secteur public et le
système de protection sociale.
Cinq seulement des dix-neuf comtés, autour
d'Oslo, ont approuvé l'adhésion à l'Union européenne.
Suivant l'attitude des socialistes populaires à gauche, des chrétiens
populaires, des centristes et des libéraux au centre droit, un tiers des
électeurs travaillistes ont opté pour le "non", recommandé par la centrale
syndicale (Lands Organisasjon), pour la première fois en désaccord avec la
majorité du Parti travailliste.
Après le référendum qui a consacré la défaite du
Premier ministre travailliste Gro Harlem Brundtland, resté à son poste, et le
succès personnel de la "reine du non" Anne Enger Lahnstein, dirigeante du Parti
du centre (ex-agrarien), le gouvernement a réaffirmé sa volonté d'ancrage dans
l'Espace économique européen (EEE) et proposé ses services pour "garder" les
frontières de l'Union, afin de préserver la libre circulation des personnes au
sein de la communauté nordique.
La bonne santé économique n'a pas été étrangère à la vigueur du "non" et la
Norvège,....
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