L'archipel comorien a connu une année politique agitée dans la continuation de la crise institutionnelle et gouvernementale consécutive à l'échec...
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L'archipel comorien a connu une année politique agitée dans la continuation de la crise institutionnelle et
gouvernementale consécutive à l'échec des gouvernements d'union nationale mis en place en 1991 et
1992.
La longévité des gouvernements, en 1993, a rarement excédé un trimestre.
Cette instabilité s'est
accentuée avec les législatives des 12 et 20 décembre 1993.
Après plusieurs reports, ce scrutin a eu lieu
dans des conditions contestées, surtout dans l'île d'Anjouan où il s'est tenu sous étroite surveillance
militaire.
Le second tour a été boycotté par l'opposition et le Rassemblement dans la République (RDR),
parti du président Saïd Mohammed Djohar, a pu ainsi obtenir une majorité d'élus.
Le gouvernement du premier ministre Mohamed Abdou, formé le 2 janvier 1994, n'a accueilli que des
membres de la mouvance présidentielle.
Par la suite, le RDR a élu à la présidence de l'Assemblée fédérale
un gendre du chef de....
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