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L'ARABIE SAOUDITE AU XXe SIÈCLE Du Koweït où son père a trouvé refuge en 1892, Abdel-Aziz ben Abdel-Rahman al-Saoud entame,...

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« L'ARABIE SAOUDITE AU XXe SIÈCLE Du Koweït où son père a trouvé refuge en 1892, Abdel-Aziz ben Abdel-Rahman al-Saoud entame, en 1902, la reconquête du royaume que ses ancêtres ont déjà par deux fois conquis et perdu.

Après Riyad et le Nejd, au centre du pays (1906), il s’empare du Hassa, à l’est (1913), d’une partie de l’Assir, au sudouest (1921), du Jabal Chammar, au nord (1923), et du Hedjaz, à l’ouest (1925).

En 1932, il réunit ses conquêtes dans un État unique, le Royaume d’Arabie saoudite, auquel le traité de Taëf (1934) adjoint les trois provinces yéménites de l’Assir, Najran et Jizan.

En 1945, il conclut avec le président Franklin D. Roosevelt, dont il partage l’aversion pour le communisme, un accord qui place l’Arabie saoudite dans l’orbite économique et sous la protection militaire américaine.

Il meurt en 1953, laissant à son fils aîné Saoud (1902-1969) un État stable et unifié, riche des promesses de son pétrole, mais paralysé par un centralisme excessif. Sous le règne de Saoud, l’Arabie saoudite commence à profiter de revenus pétroliers croissants.

Le royaume soutient les régimes conservateurs du Yémen du Nord et d’Oman, ébranlés par des menées d’inspiration progressiste.

Mais il est écarté pour incurie, en 1964, au profit de son frère Faysal.

Ce dernier profite des chocs pétroliers, à partir de 1973, pour se poser en champion de l’islam sunnite dans le monde et pour contrer l’influence du panarabisme et du nationalisme nassérien. Rempart contre le « chiisme révolutionnaire ». En 1979, le règne de Khaled, successeur de Faysal assassiné en 1975, est troublé par deux événements : la prise de la mosquée de La Mecque par des wahhabites fanatiques réclamant plus de rigueur religieuse (l’Arabie saoudite suit le rite islamique wahhabite), et le retour victorieux.... »

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