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l'Antiquité L'Antiquité est une période qui va du VIe siècle avant J.-C. à 476 après J.-C. (date de la chute...

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« l'Antiquité L'Antiquité est une période qui va du VIe siècle avant J.-C.

à 476 après J.-C.

(date de la chute de l'Empire romain).

Féconde, elle pose les bases de la connaissance rationnelle et de la réflexion éthique et politique.

C'est à cette période que naît la philosophie occidentale et que s'élaborent des doctrines qui marqueront toute l'histoire de la philosophie jusqu'à nos jours. les présocratiques : l'émergence du discours rationnel • Le début de la connaissance rationnelle : le refus du mythe La philosophie apparaît au VI" siè­ cle av.

J.-C., avec ceux que l'on a plus tard désignés sous le nom de « présocratiques » (les prédéces­ seurs de Socrate).

C'est d'abord en rupture avec les modes antérieurs d'explication du monde qu'elle s�labore, et plus particulièrement en s'opposant à l'explication my­ thologique des phénomènes.

Si l'on veut comprendre la nature, il faut rompre avec l'explication irra­ tionnelle recourant au divin.

Les présocratiques font donc œuvre de scientifiques en ce que leur projet est dexpliquer le monde non pas à partir d'un principe mystérieux et transcendant, mais à partir de la raison même, appelant à un regard critique sur la mythologie. • Les écoles d'lonte C'est en Ionie, à Milet et Éphèse notamment, qu'apparaissent ces nouveaux discours rationnels. Les présocratiques nous livrent une cosmogonie (explication de la formation de l'univers).

On les dit physiologues ( = auteurs d'un discours - logos ; sur la nature physis) parce qu' ils cherchent à expliquer la nature à partir d'un principe matériel unique source de toutes choses. À Milet, Thalès (vers 625 - vers 546 av.

J.-C) est considéré comme le premier des présocratiques, et fait en ce sens figure de père de la philosophie.

Mathématicien (on lui doit le fameux « théorème de Thalès »), astronome brillant qui fit fortune grâce à sa connaissance des astres, il élabore une explica­ tion naturelle du monde : l'eau est le principe premier cause de toutes choses.

Pour Anaximène (586 526 av.

J.-C.), cest l'air qui fait office dëlément originaire, alors que pour Anaximandre (610- 545 av.

J.-C.), ce sera un principe indéterminé, l'illimité (l'apeiron).

Toujours est-il que les philosophes de fücole de Milet se caractérisent par cet effort pour comprendre l'origine et l'organisation de l'univers non plus en référence aux mythes, mais en ramenant à un principe origi­ naire naturel l'existence de toutes choses. Cest également le projet d'Héraclite à �phèse qui pense l�oulement et le devenir comme manifestations d'un principe unique, le feu.

Tout soppose et ne forme qu'un selon cette philosophie du mobilisme universel.

Ici naissent les prémis­ ses de la dialectique que les pen­ seurs du XIX" siècle, notamment, revisiteront. • Les philosophes italiens En Italie, c'est aussi un principe unique que l'on cherche à établir, mais un principe de nature spiri­ tuelle et non matérielle. Pythagore (W siècle av.

J.-C.) considère le monde comme or­ donné par les nombres : face à l'instabilité permanente que perçoit l'homme, il s'efforce de penser une unité originelle et organisatrice. Parménide appartient à lëcole des �léates.

Il amène à la philosophie une de ses exigences essentielles : il s'agit de penser l'être à partir d' un discours logique dont les arguments, sènchaînant rigoureu­ sement, permettent dëviter lerreur. run est le Tout et le principe, éter­ nel, immobile et immuable. On voit naître ici l'exigence philosophique d'unification et dexplication rationnelle de toutes choses, le questionnement relatif à l'origine première et au principe d'organisation du cosmos. la philosophie classique (V- IV- siècle au.

J.-C.) • Les sophistes Les présocratiques ont posé les bases de la constitution d'un savoir autonome.

Ce savoir repose sur la parole et l'usage du discours.

Mais dès le ve siècle av.

J.-C.

va apparaître une nouvelle utilisation du langage avec les sophistes qui verront en lui non plus un moyen d'atteindre le vrai, mais un instrument du pouvoir, déclarant en cela l'homme comme mesure de toutes choses. • Socrate et Platon : la raison universelle.... »

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