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L'alcoolisme et la famille

Publié le 08/04/2012

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Stéphane était un très bon directeur d'hôtel. Il parvint à augmenter considérablement les revenus de son établissement; mais, comme il était obligé de rester à l'hôtel après ses heures de travail, il trouva plaisir à boire un verre de temps en temps, d'abord avec les hommes d'affaires dans son bureau, ensuite avec les clients au bar. En très peu de temps, Stéphane s'étant mis à boire tous les matins une bière avec un alcool, il n'était plus jamais sobre. Lui et sa femme avaient décidé de gérer un motel. Sa femme avait investi tout son argent dans cette entreprise, et la banque locale leur avait prêté une importante somme d'argent.

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« LA CONSOMMATION ET LES ABUS D'ALCOOL Phase Alcool Symptômes dans le sang d'une intoxication (pourcentage) alcoolique Pas de change- 0,0-0,11 ment visible Lors d'observations courantes, état jugé normal ; lors de tests spéciaux on perçoit de légères Déséquilibre émotionnel 0,09-0,21 modifications.

Moins d'inhibitions , déséquilibre émotionnel, perte légère du contrôle musculaire, ralentisse- ment des réact ions musculaires à une stimulation .

Désarroi 0 ,18-0,33 Etourdissement 0,27-0,43 Coma 0,36-0,56 Déformation des perceptions et des sensat ions , insensibilité pro­ gressive au mal, marche tituban­ te, discours traînant.

Ralentissement sensible des réactions face à une stimulation, perte totale du contrôle muscu­ laire, tendances à la paralysie .

Perte totale de conscience, absence de réactions , tempéra ­ ture au- dessous de la normale, étourdissements, troubles de la circulation sanguine, pouvant, chez certaines personnes , don ­ ner lieu à la mort .

Décès plus de 0.44 Lorsque le pourcentage d'alcool dépasse ce niveau , la personne risque de mourir .

Sources : B.S .

Bergersen e.a .

La pharmacologie dÉms le traitement médical, St.

Louis, C.V.

Mosby .

La détente et le bien-être qu'on ressent à ce moment vien­ nent du fait .que l'alcool rela xe le système nerveux cen­ tral.

Il agit sur le cortex cérébral qui contrôle notre comporte­ ment comme un produit anesthésiant.

Si nous nou s déri­ dons après une bois son ou si nou s parlons et agi ssons plus librement que d'habitude, c'est parce que le s in­ fluences inhibitrices qui déterminent normalement notre comportement sont réduites.

Plu s nous boirons, plus le s effets de 1 'alcool sur le système nerveux seront percepti­ ble s.

L'alcool finit par troubler l'équi libre , et le buveur co mmence à vaci ller et à se trouver mal.

Une consomma­ tion excessive et prolongée d'alcool se transforme à la longue en alcoolisme.

La présence d'un alcoolique dan s une famille est dé­ sast reuse.

Outre les difficulté s financières, la tension créée est telle que la vie devient rapidement ins upporta ­ ble.

Si le père boit et, s'il n'est pa s traité ou conseillé à temps, il devien dra rapidement une menace pour le reste de la famille.

Si c'est la mère qui se met à boire, le mari, les enfants et le ménage seront négligés , de sorte que la vie à la maison de viendra un enfer.

Mais que faire dan s ce cas? Il est toujours difficile de fai­ re subir un traitement à un alcoolique.

Il y a cependant une méthode qui s'est avérée efficace dans ce domaine: Ci-dessus: Cette affiche publiée par le Briti sh Health Educa­ tion Co un cil (Conseil britannique de la Santé publiqu e) mer­ rait l'accent sur l es care nce s de rou res sortes dont sou ffrent l es enfant s d'alcooliques .

A gauche : Les effe ts de l'alcool .

L 'état d'i v resse peur être influencé par plusieurs facteurs, dont le poids de la person ­ n e, le fair qu'elle air bu pendant une lon gue période, la natu­ re de la boisson alcoolisée er le fair qu 'elle air mangé ou non avant de boi re.

celle des Alcooliques Anonymes.

Sous la direction d'un psychothérapeute, le groupe aide tous ses membres al­ cooliques à surmonter leur faiblesse.

Si un alcoolique peut parler librement de son cas et des solutions possi ­ bles, il existe toujours un espoir de guérison.

Parfoi s, la famille elle-même peut aider l'alcoolique , mais c'est difficile, car elle aura tendance à lui pardonner trop facilement ou, au contraire, à lui témoigner une atti­ tude de mépris.

Mais, quelquefois, c'est la famille proche de l'alcoolique qui a besoin qu'on l'aide à faire face aux drames dont le buveur est la cause ou la vict ime.

Il existe des agences spécialisées qui aident aussi bien les alcooli­ ques à se réhabiliter que les familles à faire face à cette si­ tuation pénible.

Si une famille a en son sein une personne alcoolique, peut-être cette citation d'une agence américaine la récon­ fortera: "Ayant combattu l'alcoo lisme, parce qu'il constituait une menace pour la vie familiale, chaque membre trou vera un mo yen pour améliorer sa vie de tous les jours.

Si la personne malade a commencé un traite­ ment qui lui assure une guérison complète et si les autres membres de la famille se sont rendu compte du rôle qu 'ils avaient à jouer pour sta biliser les relations familiales, le reste n 'est plus qu'une question de temps et d'efforts, et la famille se retrouve sur la bonne voie.". »

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