LA VOLONTE (cours de philo complet)
Publié le 03/11/2016
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réflexes « externes », d’autre part, sont à assimiler complètement à ces mouvements involontaires, quoiqu’ils puissent mettre en jeu des muscles striés (réflexes de posture, d’équilibre, de « réponse » à un excitant comme frissons ou chair de poule, réflexes de défense comme le retrait de la main, etc.).
Anatomiquement tous ces réflexes ont un centre bulbaire ou spinal, quelques-uns même n’arrivent sans doute pas à la moelle et sont des réflexes d’axones. Les réflexes les plus complexes, comme l’équilibration du corps pendant l’exécution d’un mouvement « volontaire », ont un centre bulbaire et des relais cérébelleux eux-mêmes en rapport avec les excitations périphériques (plantaires par exemple) ou internes (canaux semi-circulaires).
La volonté est une des questions les plus discutées de la psychologie. L’ancienne conception d’un « fiat » ou acte de la volonté intervenant ex abrupto dans le monde matériel, semble périmée, mais du même coup on ne voit plus du tout en quoi consisterait la volonté si elle n’est pas une possibilité de se décider et d’agir. Par ailleurs, les implications métaphysiques du problème (la volonté parait essentiellement liée à la liberté, puisqu’il suliit qu’un acte soit déterminé nécessairement pour qu’il ne puisse pas être qualifié de volontaire ) ont toujours pesé sur la bonne toi des psychologues. Nous renvoyons à la métaphysique la discussion sur le problème de la liberté et analysons ici, du point de vue psychologique, celui de la volonté.
2 — Les impulsions. On appelle « impulsions » des actes qui ont pour caractère de traduire immédiatement en mouvements une décharge de l’émotivité.
Une tendance surgit, qui passe à la réalisation par le même élan que celui de son surgissement. Ces impulsions peuvent être inconscientes, ce sont les impulsions morbides (« une ancienne hystérique, très intelligente et très lucide », dit Ribot in « Les maladies de la volonté », « éprouve à certains moments le besoin d’aller vociférer ses secrets dans un endroit solitaire ; elle sait parfaitement qu’elle a tort, mais, comme elle le répète, il faut qu’elle le fasse ») ; elles peuvent être para-morbides pour ainsi dire, tels sont les tics qui sont très variés dans leur gravité et dans leur complication : depuis le simple mouvement d’un muscle peaucier du visage jusqu’au bégaiement et à l’onychophagie (manie de se ronger les ongles) ; ils constituent des expressions de troubles neurologiques (dérèglement de la sympathicotonie, nervosisme) ou de tendances refoulées.
Parmi ces impulsions morbides il faut placer certaines obsessions d’actes qui ont pour caractéristiques soit de hanter la conscience sans se traduire en mouvements (aucune intervention de la volonté cependant dans leur non-réalisation, c’est l’image de l’acte qui obsède le sujet : impulsions sexuelles, criminelles, etc.), soit de fixer tout le comportement actif du sujet (obsession du toucher, obsession de la propreté, phobies ou philies, etc.).
«
2 - Par la stylisati on de l'acte corrélati ve de l'aisance avec
laquelle on l'accomplit.
L 'action habituelle en eflet est réduite à un minimum d'effort et par là s'accompagne d'un minimum de (a/igue.
L'acte habituel est un a.
»
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