La violence en philosophie
Publié le 09/09/2014
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LA VIOLENCE
lier.
Cette agressivité recouv re les pufsions de mort en tant que tournées vers l'extérieur.
Or, les pulsions de mort constituent, avec les pulsions de vie auxquelles elles s'opposent, une catégorie fondamentale de l' in conscient.
• Les causes sociales : la délinquance, la crim inalité dépenden t
évidemment des conditions socio-économiques.
La violence est ainsi
souvent une répons e à la violence sociale de l'oppression et de l'exploitation.
2a LES APOLOGIES 'DE LA VIOLENeE
Néce ssiré politiqu e de la viole nce
•Quelques positions :
- Selon Machiav e l, en politique seule compte l'efficacité.
La violence est donc souvent un mal nécessaire, en raison de la méchanceté même des hommes, mais pouvant contribue r à l'ordre, la justice et la paix.
- Selon Marx et Engel s , la violence joue dans l' hi stoire un rôle révolu tionnaire car elle est le moyen permettant au mouvement social de
détruire les formes politiques figées et mortes.
Elle est • l'accoucheu se de toute vieille sociétt! qui en porte une nouvelle dans ses flanc.!> • (Marx).
-La violence a aussi été considérée comme un principe régénérateur.
Aimi J05eph de Maistre et Proudhon voient dans la guerre un •fait divin•, une • révélation de la justice et de l'idéal•, la • discipline de l'huma nité».
G.
Sorel pense que seule la violence peut lutter contre la déca dence de la société en lui insufflant une nouvelle vigueur.
La violence fondatri c e d e la civilisation
•Selon G.
Bataille, l'homme s'arrache à l'animalité en s'imposant des
interdits (notammen t sexuels : cf.
le tabou de l'inceste) qui sont liés à
la mon, expression de la violence.
Mais, si par ces interditS les hommes
rejettent la violence el se séparent d'elle, ils se font simultanément violence à eux-mêmes, à leurs penchants et :i leurs désirs.
•Selon R.
Girard, les hommes sont réellement devenus hommes, c'est à-dire des êtres sociaux, le jour où ils expuls~rent d'eux-mêmes la violence en la projetant sur un homme transformé en victime émis saire et immolé par la collectivité.
Ainsi, c'est ce sacrifice, cet acte de
violence qui fonde la société, et c'est lui que perpétue chaque société
dans se; institutions, qui s'efforcent toujours de rejeter hors d'elle cette violence fondamentale, en la dirige.
»
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