La sage et prudente gestion de son économie pétrolière devrait permettre au Cameroun de traverser la récession qui affecte depuis...
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La sage et prudente gestion de son économie pétrolière devrait permettre au Cameroun de traverser la
récession qui affecte depuis 1985 les pays producteurs d'or noir et qui lui a causé, en 1985-1986, un
manque à gagner de 250 milliards de francs CFA.
Malgré la crise pétrolière, le gouvernement du président
Paul Biya (au pouvoir depuis novembre 1982) a pu débloquer en février 1986 du compte hors budget constitué en 1978 à partir des recettes pétrolières - 180 milliards de francs CFA pour financer certaines
opérations concernant les infrastructures de communication, l'agriculture, les équipements scolaires et
hospitaliers.
Il est vrai que la production de pétrole, bien supérieure en 1985 aux prévisions (9,3 millions
de tonnes au lieu de 7,6) a quelque peu élargi la marge financière du Cameroun, considéré comme l'un
des pays d'Afrique les plus attirants pour les investisseurs étrangers depuis que le gouvernement a
maîtrisé la crise politique de 1984.
La plupart des clignotants économiques et financiers sont passés au vert.
Côté agriculture, la parenthèse
de la sécheresse de 1983-1984 étant fermée, les productions ont remonté: 120 000 tonnes de cacao en
1985 (contre 110 000 en 1984), 120 000 tonnes de café (contre 65 000 en 1984), 100 000 tonnes de
coton (contre 95 000 en 1984).
Bien que ne représentant plus que 20% du PIB, l'agriculture continue de
dégager des excédents vivriers pour l'Afrique centrale.
La croissance annuelle du PIB, qui stagnait à 2% dans les années soixante-dix, a brusquement sauté à
10% au début des années quatre-vingt (l'effet-pétrole) pour se stabiliser, depuis 1982, aux alentours de....
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