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LA R.F.A. LA POPULATION Répartition de la population du territoire fédéral en pourcentage. 1975 1875 6 J& 8 24 25...

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« LA R.F.A. LA POPULATION Répartition de la population du territoire fédéral en pourcentage. 1975 1875 6 J& 8 24 25 32 L'urbanisation allemande ■ Plus de 9 Allemands sur 10 vivent aujourd'hui dans des communes urbaines; c'est l'aboutissement d'une longue tradition qui a permis de dire : « ce sont les villes qui ont fait l'Allemagne».

Si un certain héritage romain se manifeste en Rhénanie (Trèves, Cologne), les principales générations sont cependant plus tardives. La vigueur des courants d'échanges médiévaux et les structures politiques très morcelées de l'Empire ont favorisé de nombreuses créations : villes «bourgeoises» parmi lesquelles les rhénanes et les hanséatiques sont les plus florissantes, villes « princières» comme Mannheim, Karlsruhe, Darmstadt, Heidelberg.

Le Rathaus ou le Palais sont au cœur de la cité. ■ La civilisation industrielle de la seconde moitié du xix:• siècle a doublement marqué l'urbanisation allemande.

Les effectifs urbani­ sés s'accroissent rapidement : la part des citadins passe de 36 % en 1871 à 60% en 1910, la zone centrale de la Ruhr qui n'avait que 275 000 habitants en 1820, atteint 1 million en 1885 et 3 en 1910. C'est aussi l'époque de l'urbanisme wilhelmien, parfois désigné « l'âge d'or de l'urbanisation».

Si la valeur esthétique des monu­ ments (gares, postes, halles) paraît discutable, la conception fonctionnelle est remarquable : des boulevards circulaires (rings) et de larges percées rayonnantes facilitent la circulation et notamment des transports en commun (nombreuses lignes de tramways), tous les quartiers nouveaux sont parfaitement équipés.

Les logements construits sont nombreux et assez confortables : la rapidité de croissance des cités minières oblige souvent à bâtir en série (les Mietkasernen), mais des cités-jardins s'édifient aussi (Margarethen­ hohe à Essen).

La grande ville annexe les communes suburbaines pour devenir la « Grosstadt », vers laquelle convergent, en mouve­ ments pendulaires, tous ceux qui y travaillent tout en résidant à la périphérie. ■ La Deuxième Guerre mondiale a meurtri les villes allemandes. Sur 10,8 millions de logements, 2,2 millions furent totalement détruits et 2 millions d'autres gravement endommagés.

Un gigantes­ que effort de construction a permis, à l'initiative des municipalités mais avec l'aide financière de l'État, de livrer, en 25 ans, 15 millions de logements neufs dont plus de 6 millions de logements sociaux : on n'a jamais terminé moins de 500 000 logements par an, avec une pointe de 714 000 en 1973.

Tous les besoins des anciens citadins, des réfugiés, des travailleurs immigrés ont donc été satisfaits en nombre et en qualité. On a reconstruit sans beaucoup remodeler les centres (car les infrastructures souterraines subsistaient et on tenait à conserver un certain cachet historique), et il y a eu fort peu d'expériences de villes nouvelles.... »

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