La Renaissance (cours)

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Introduction : La Renaissance est le prolongement logique du Moyen âge. Il va y avoir des formes du Moyen âge qui perdureront pendant longtemps, voire même jusqu'en 1550 dans les arts décoratifs. Les histoires de l'art traditionnel font débuter la Renaissance à Florence dans le premier ¼ du 15�me. On pense que la Renaissance, est l'intéressement de 'antiquité, cependant cet intérêt pour l'antique s'est déjà manifesté auparavant, on va avoir différentes renaissances : Renaissance carolingienne Renaissance de l'an mil (Otton III) Renaissance des sciences, vers le 13�me, sous saint Louis intérêt pour la médecine antique ð On n'a jamais perdu l'héritage antique Au 8�me-10�me, quelques tentatives de la faire renaitre. Renaissance et Italie Cette Renaissance est particuli�rement marquante par différents facteurs qui arrivent en même temps : Au 15�me, Florence, personnalité riche avide de collection vont être initiateur d'un gout pour l'antique. On découvre également des vestiges (les vestiges étrusques), et à la même époque, on voit une génération d'artiste génial. Ces commanditaires sont intéressés par cette antiquité, Cette renaissance débute avec la cathédrale, Santa Mara del Flore, elle se trouvait pr�s du campanile débuté par Giotto. La vraie question de cette église c'est : comment terminer cette coupole. Cette influence de Florence va continuer grâce à Laurent de Médicis. La Renaissance est un phénom�ne qu'on voit ailleurs qu'à Florence. L'Italie est une constellation de citées états, ce sont des villes détenues par des familles (succession dynastique), elles sont peu puissantes militairement parlant, elles sont menacés par les grandes citées états plus importante. Cependant certaines de ces citées ont pu rivaliser avec les plus grandes du point de vue du mécénat, par exemple Urbino avec Frederic de Montefeltre, et la ville de Mantoue avec Isabelle d'Este (famille originaire de Ferrare, Isabelle s'associe à la famille de Gonzague). C'est pour ces grands commanditaires que travaillent les grands artistes (Léonard de Vinci, portait d'Isabelle d'Este). L'essor de Rome, il faut attendre 1420-1430 pour que les papes reprennent leur mécénat afin d'assoir leur légitimité. Ils n'hésitent pas à investir dans la pierre pour impressionner le fid�le. On détruit progressivement la basilique Saint-Pierre de Rome. Jules II et Léon X (famille des Médicis) vont être les deux grands papes du 16�me si�cle qui font que Rome va devenir une ville incontournable. Conflits et échanges Les Turcs : A u 15�me si�cle, un danger émerge, les Turcs qui prennent Constantinople en 1453. Jean VIII paléologue, a fait une tournée en Italie et en Europe pour sensibiliser les rois pour sauver Constantinople. Mais ils ont trop tergiverser et ont laissé prendre Constantinople, la nouvelle Istanbul se trouve alors à 50km de Florence (=> un danger proche => début des combats). Mais les Turcs effrayent autant qu'ils fascinent, les liens ne sont jamais rompus. Gentile Bellini va peindre un portrait du sultan Mehmet II. L'influence de l'orient est tr�s importante (représentation de tapis orientaux). Ces citées états oscillent entre crainte et fascination (cf canon d'Albrecht Dürer) Venise est la 1ere menacée, c'est la 1er à lutter contre eux, Venise a besoin d'évoluer dans un univers stable et décide une politique de conquête envers les Turcs, 1571. Venise va vivre de son commerce méditerranéen. Les guerres d'Italie Il faut voir que cette Italie n'est pas unifiée, les guerres d'Italie, tous les souverains tentent de grappiller des fronti�res. Si on regarde la France vers 1500, elle est plus restreinte, elle essaye de s'étendre sur le nord et l'Italie, notamment sous Charles VIII et Louis XII. Louis XII récup�re les terres Naples, qui appartenait à la famille Angevin (grâce aux droits de succession). On part rarement en guerre à cette époque, mais Charles VIII veut récupérer Naples, même si il y entre, il n'arrive pas à y rester. Louis XII a aussi des prétentions sur Naples, en tant que descendant de Charles VIII et revendique Milan, car il a des ancêtres qui régnaient sur ces terres (Visconti) et pendant une dizaine d'année, il fait venir des artistes Milanais. Ces deux personnages ouvrent les guerres d'Italie. Les villes italiennes n'ont pas forcément vu d'un mauvais oeil les Français (qui les lib�re parfois d'un dictateur ou d'un tyran), mais le Saint empire voulait ces villes, notamment Charles Quint. François I est celui qui synthétise le classicisme en France, il veut conquérir des villes italienne, il veut reconquérir le Milanais il y arrive en 1515 (Marignan, bataille contre les Suisses qui lui barrent le passage). C'est la période où il fait venir Léonard de Vinci. François I et Charles Quint sont confrontés à une compétition en 1519, Maximilien (le grand p�re de Charles Quint) meurt. En 1519, François I se dit successeur de l'empire, s'engage alors une bataille politique entre lui et Charles Quint. L'empereur est élu, même si la plupart du temps ce vote est une formalité (pouvoir parfois héréditaire), dans ce cas il y a un conflit entre les deux. Pour que les princes électeurs votent pour lui, s'engage entre eux une guerre économique. Charles Quint emprunte beaucoup d'argent de Fouger, François I demande à des banquiers italiens habitant à Lyon, des sommes folles sont englouties? Mais c'est finalement Charles Quint qui gagne. Il y a quand même une grande admiration entre les deux, un profond respect. Et en dehors de cet épisode et d'autres, les relations entre les deux sont bonnes. En 1540 Charles Quint traverse la France pour Guerroyer dans les Pays Bas, il est alors reçu à Fontainebleau. L'Italie est la pomme de la discorde entre les deux. Charles Quint a eu la chance de naître dans une famille puissante qui pouvait lui faire prétendre aux 2/3 de l'Europe, son p�re, fils du couple Maximilien + Marie de Bourgogne détenait la Région de Bourgogne et Pays Bas (par Marie de Bourgogne). Du côté de sa m�re (Jeanne la Folle), Charles Quint hérite de la Méditerranée (Ferdinand d'Aragon et Isabelle de Castille qui détenait toute l'Espagne). La France se trouve au milieu, encerclée par le Saint-Empire, elle veut alors s'allier à l'Angleterre d'Henri VIII mais elle lui préf�re souvent le Saint Empire, la France tente alors de mettre une épine dans le pied de Charles Quint en conquérant l'Italie. Lors de la bataille de Pavie en 1525, Charles Quint est capturé. Philippe II est méc�ne de Titien, un souverain avisé qui va souvent menacer les Français. Rodolphe II, un nouvel empereur qui établit sa capitale à Pragues. Ces personnages sont confrontés à plusieurs probl�me de civilisation. Innovations et questions de la Renaissance Du côté de Mayence, nait l'imprimerie de Gutenberg. Il faut DISSOCIER la gravure de l'imprimerie (caract�re d'imprimerie = les lettres?). L'imprimerie est une invention énorme car elle permet la diffusion de l'imprimerie. Parmi les grandes mutations de la Renaissance, l'imprimerie permet un ensemble de textes reproduits à l'identique, dénués d'erreurs. Intervient alors une grande question : on se demande : quel texte est dénué d'erreurs ? Erasme est le grand humanisme, qui consacre sa vie à la Bible, qui se pose beaucoup de question ð Beaucoup de question, est on toujours d'accord avec ce qui est dans la Bible, faut il revenir à une autre forme de religion (Luther et Calvin, à l'origine de la réforme protestante). Conteste l'autorité et le culte des saints. Vers 1565, on voit des vagues d'iconoclasme, des armées de protestants qui décident de détruire des images de saints, ou des symboles royaux (destruction du tombeau de Louis XI). On a perdu beaucoup de retable à cause de cette réforme iconoclaste. Influence dans les arts des innovation et réminiscences 15�me guerre d'Italie, 16�me si�cle guerre de religion. L'ensemble des forces est monopolisés par les guerres internes de religion. On a l'impression que la Renaissance commence par une sorte de paradis, puis vers 1520 s'installe une sorte de doute, avec l'Amérique (l'Europe n'est pas le centre du monde ?) les guerres de religion? Guerre d'Italie nées sous fonds de guerres religieuses. Rome que l'on considérait comme le centre de la chrétienté, a été saccagé par des chevaliers protestants. Le 15�me est aussi optimisme que le 16�me est inquiet.