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La poésie enrichit-elle le thème du voyage ? I- Le voyage en poésie A- Les voyages • De nombreux poèmes...

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« La poésie enrichit-elle le thème du voyage ? I- Le voyage en poésie A- Les voyages • De nombreux poèmes évoquent les voyages > donnez des exemples (Saint-John Perse…). Ex : vous pouvez évoque la Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France de Cendrars. • Exotisme… Cf.

Les Orientales de Hugo. B- L’invitation vers l’ailleurs. • Cf.

Baudelaire « L’invitation au voyage » : Rêverie qui repose sur la sensation, la fusion des perceptions et la correspondance entre la femme et le paysage.

Lieu idéal parce qu’imaginaire, créé par l’imagination (« songe à la douceur »).

« L’invitation au voyage » : l’idée du voyage qui importe car un voyage onirique renferme plus de richesses et de pouvoir qu’un déplacement limité dans le temps et l’espace.

C’est un tableau : cf.

« les ciels brouillés ». • Cf.

« Un hémisphère dans la chevelure » => par le parfum de la chevelure de la femme, le poète voyage, découvre de nouveaux univers > rêverie grâce aux sens. => le poète nous emmène vers un ailleurs. II- Le monde poétique, un autre monde Les apports de la poésie > Le poète ne fait pas qu’évoquer des voyages réels ou imaginaires => crée un nouveau monde, un nouvel univers et nous y entraîne. A- La libération par un nouveau langage • Poésie VS le langage du roman ou même le langage quotidien => Remise en cause de la syntaxe traditionnelle : sonorités, musicalité, assonances, allitérations mais graphisme important (disposition dans la page, calligrammes). NB : Mallarmé méprisait ce qui n’était pas de la poésie.

Pour lui, il y avait d’un côté la poésie, et de l’autre « l’universel reportage ». • La poésie n’a pas besoin de se référer au réel => en poésie, les mots existent pour eux-mêmes et par eux-mêmes (par leurs formes, sonorités, pouvoir de suggestion).

=> les symboles en poésie. • Poésie : par les images, les sons, n’a pas besoin d’un langage compréhensible.

Le poète crée parfois sa propre langue pour jouer plus librement avec elle.

Ex : Les Illuminations de Rimbaud = création d’un nouveau langage, alchimie verbale mais qui peut prêter à bien des interprétations.

Cf.

le « sonnet des voyelles ». > Voyage dans le monde des mots, de leur polysémie, de leurs jeux sonores...

Cf.

Paul Valéry, Mallarmé, Saint-John Perse, Rimbaud, Verlaine, etc. B- Poésie de l’image • Poésie de la transfiguration qui oblige à s’ouvrir à des équivalences, qui privilégie l’image, l’analogie. Ex : « Le pain », « La bicyclette » ; on pourrait par exemple développer l’exemple offert par " Le pain " en rappelant comment la langue ordinaire parle de la " croûte " du pain, mais omet le rapprochement avec celle de la terre.

"La bicyclette" de Jacques Réda se fond dans le paysage et s’en attribue les formes par la magie du langage poétique. • Le poète crée parfois sa propre langue pour jouer plus librement avec elle.

Étrangeté des métaphores symbolistes, « déracinement du langages ». • Surréalistes : images insolites => nouvel univers.

« La terre est bleue comme une orange » Eluard / « Bergère, Ô Tour Eiffel/ Le troupeau des ponts.... »

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