La période de transition, initiée au Niger le 3 novembre 1991 à l'issue de la Conférence nationale souveraine (réunissant principalement...
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La période de transition, initiée au Niger le 3 novembre 1991 à l'issue de la
Conférence nationale souveraine (réunissant principalement pouvoir et forces
d'opposition), s'est achevée en avril 1993 avec l'investiture au pouvoir du
nouveau chef de l'État, Mahamane Ousmane.
Premier président de l'histoire du
Niger élu démocratiquement, ce dirigeant social-démocrate a largement devancé,
au second tour du 27 mars, Mamadou Tandja, candidat de l'ancien parti unique, le
Mouvement national pour la solidarité et le développement (MNSD), avec 55,4% des
suffrages exprimés pour une participation de 35,5% des électeurs.
L'adoption, le 16 décembre 1992, d'une constitution démocratique (89% de "oui"
et une participation de 54,4%) ont précédé des législatives à la proportionnelle
qui, le 14 février 1993, ont donné une large majorité (51 des 82 sièges) à
l'Alliance des forces pour le changement (AFC).
Ses principales composantes sont
la Convention démocratique et sociale, parti de l'actuel président (22 sièges),
le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme de Mohamadou Issoufou le
Premier ministre, (12 sièges) et l'Alliance nigérienne pour la démocratie et le
progrès du président de l'Assemblée, Moumouni Adamou Djermakoye (12 sièges),
ancien du MNSD.
La signature, en février 1993, par des partis de l'AFC, d'un
programme de gouvernement a marqué la volonté de dépasser clivages ethniques et
régionaux.
Héritier d'une situation générale déplorable, le nouveau président s'est engagé,
avec l'appui de l'AFC, à résoudre par la négociation le problème touarègue, très
mal assumé par les autorités de la transition.
En libérant en....
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