LA DANSE AU FIL DES ÂGES
Publié le 03/06/2013
Extrait du document


«
La danse de l'ours
À un stade plus élevé de civilisation, on retrouve un autre type de danse non figurative ou
abstraite.
Ces danses supposent en général une plus haute intellectualité chez l'exécutant.
On
peut définir ces danses abstraites comme celles ne décrivant pas exactement dans la forme et
dans les mouvements les faits qui les motivent, mais ces formes et ces mouvements sont
remplacés par des généralisations plus ou moins symboliques et méthaphoriques.
Citons en
exemple les danses primitives, où l'exécutant devait faire des sauts destinés à favoriser la
levée de la semence confiée à la terre, et celles faisant partie d'un rite telles les danses de
mariage.
Ces deux types de danse symbolisent essentiellement la fertilité.
Que les danses soient concrètes ou abstraites, un fait persiste: l'homme préhistorique danse.
Il
a exécuté des danses guerrières, des danses funèbres, des danses d'initiation, des danses
religieuses et de chasse.
On peut dire que presque toute activité humaine de ce temps a donné
naissance à des danses.
C'est surtout dans l'esprit de cet ancêtre qu'il faudrait chercher la
principale différence entre la danse concrète et abstraite plutôt que dans la concrétisation
d'une danse.
En réalité une danse guerrière pouvait parfois être abstraite, parfois concrète,
dépendant de l'idée ou des buts que poursuivait l'exécutant de cette danse.
Un détail important
à souligner à ce stade-ci est qu'il semble que, dans les sociétés primitives, les hommes se
réservaient naturellement les danses de chasse et de guerre.
Ce sont encore eux qui
pratiquaient les danses chamaniques et les danses de guérison, en fait on pourrait presque dire
que toutes les danses concrètes étaient du domaine masculin.
Au contraire les femmes
participaient aux danses abstraites relatives aux rites de fertilité végétale, et parfois même en
raison de leur fécondité personnelle.
Les danses d'initiation féminine et les danses funèbres
étaient aussi de leur ressort dans la préhistoire.
Quoi qu'il en soit, il est assez extraordinaire de
constater que plusieurs de ces danses ont pu se transmettre de génération en génération.
Car il
est possible aujourd'hui d'en retrouver certaines plus ou moins à l'état primitif.
Certains
historiens de la danse prétendent même que la quasi-totalité de notre folklore subsistant
encore est le reliquat de rites néolithiques de fécondité.
C'est d'ailleurs ce à quoi le folklore
s'attarde principalement: retrouver des situations actuelles présentant des origines
symboliques lointaines.
Ce symbolisme est l'idée qui préside à la danse, qui l'explique et qui
la justifie.
C'est ce qu'elle veut représenter; c'est la raison pour laquelle on l'exécute.
Égypte.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- M Vergeade Philosophie : Explication du texte janv.21 Les idées et les âges (1927)P 102 -Manuel Delagrave -P 427-
- Analyse Mommy scène de la danse
- Princesse de Clèves: Le personnage face à l’histoire au XIXe Siècle, en quoi la construction du personnage du roman au fil des siècles nous permet-elle de mieux comprendre le monde ?
- FIL À LA PATTE (Un) GEORGES FEYDEAU. Vaudeville (Résumé de l’ouvrage)
- DANSE MACABRE (La) (résumé & analyse)