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LA CONNAISSANCE DU VIVANT C'est à une réflexion sur la valeur des deux grandes conceptions du vivant, le mécanisme et...

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« LA CONNAISSANCE DU VIVANT C'est à une réflexion sur la valeur des deux grandes conceptions du vivant, le mécanisme et le vitalisme, qu'invitent la majorité des sujets, en demandant si l'être vivant peut être assimilé à une machine, s'expliquer par un recours au hasard ou au finalisme, etc., le second axe· de réflexion étant celui de la validité des con­ cepts de normalité et de pathologie. , On définit la vie ou l'être vivant par un certain nombre de caractères propres, essentiellement l'assimilation, la croissance et la reproduction. ► pour le mécanisme Il est possible de rendre raison des caractères du vivant à partir des seules propriétés de la matière inerte (les processus physico­ chimiques).

Le mécanisme ne veut donc recourir, pour expliquer tant le fonctionnement que l'évolution du vivant, qu'au détermi­ nisme et à la causalité efficiente que seuls reconnaissent la phy­ sique et la chimie.

En gros, les êtres vivants ne sont, comme le disait Descartes, que des «machines». ·-.cG> a. ► pour le vitalisme Les êtres vivants ne sont pas réductibles à de simples phéno­ mènes physico-chimiques, mais sont produits par une «force vitale» qui organise la matière.

Le vitalisme aura ainsi recours au finalisme, lequel explique le vivant en affirmant qu'il contient au départ une anticipation de ce qu'il sera. LES DONNÉES DE LA BIOLOGIE CONTEMPORAINE 0 ut ■ La biologie moléculaire contemporaine a montr�e les proqui se déroulent au niveau microscopique des molécules .,!! cessus ne se distinguent en rien de ceux qu'analysent physique et chi:i: mie dans les systèmes inertes.

F.

Jacob, par exemple, dit qu'au­ A. jourd'hui on n'interroge plus la vie dans les laboratoires : ce con­ cept n'a plus de valeur opératoire; mais on étudie les systèmes vivants, systèmes qui ont des propriétés particulières, distinctes de celles qui caractérisent les systèmes inertes. ■ Les activités des différents éléments qui constituent un vivant sont coordonnées entre elles et orientées : croissance grâce à l'assimilation (mais croissance déterminée par le système lui­ même, non par le milieu extérieur qui ne peut, tout au plus, que l'entraver) et reproduction.

La spécificité des systèmes vivants consiste en ceci qu'ils règlent eux-mêmes leur développement et ont la capacité de s'autoreproduire.

C'est seulement en ce sens qu'on peut ici parler de finalité : la fin est la croissance et la reproduction; les moyens adaptés à cette fin sont l'activité des éléments constituant le vivant.

J.

Monod nomme téléonomie (teleios =final; nomos = loi) cette coordination et cette orien­ tation, qui n'obéissent à aucun principe vital, métaphysique, tel que l'Elan vital chez Bergson. L'ÉVOLUTION DU VIVANT ■ Une bactérie, par exemple, transmet aux deux bactéries aux­ quelles elle donne naissance par scissiparité le même code.... »

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