La Comédie Humaine ou le Projet Balzacien.
Publié le 04/03/2014
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Scènes de la vie de province (tomes V à VIII) Scènes de la vie parisienne (tomes IX à XII) Scènes de la vie politique (tomes XIII à XV) Scènes de la vie militaire (tomes XVI à XIX) Scènes de la vie de campagne (tomes XX à XXI) II Etudes philosophiques (tomes XXII à XXIV) (1834-1840) III Etudes analytiques (tomes XXV à XXVI) (1829-1846)
Attention : ne pas confondre Scènes de la vie privée et Scènes de la vie privée et publiques des animaux qui est un ensemble d’écrits d’auteurs renommés du XIXe, Balzac, Nodier,Musset, Sand, et illustré en vignettes par Grandville. De plus quand je dis les dates, comprenez bien que c’est certes durant cette période mais par fragments.
Thèmes : On peut dire que, Dans, la Comédie Humaine, Balzac thématise sur la Famille et l’Art.
Il discute également de l’économie, la métaphysique (c’est-à-dire, donne la définition) et lapolitique.
(Amour, Enfants, Mariage, Passion)=Famille, (Littérature, Musique, Peinture/Sculpture)=Art, Economie, Métaphysique (= branche de la philosophie qui s’intéresse à la connaissance del’être absolu, aux principes premiers et premières causes), Politique.
Les grandes œuvres de la Comédie Humaine :
En 1829, Balzac publie anonymement la toute première œuvre de la Comédie Humaine, Les Chouans ou La Bretagne en 1799.
Mais, il faut savoir qu’il n’avait pas encore décidé decréer sa gigantesque entreprise.
On retrouve cette œuvre dans Scènes de la vie militaire. En 1831, Peau de chagrin sort dans la partie Etudes philosophiques En 1834, Eugénie Grandet est publiée dans Scènes de la vie de province. Et la même année, Ferragus dans Scènes de la vie parisienne. 1 an plus tard, c’est au tour du Père Goriot qui est classé dans Scènes de la vie privée. En 1836, Le lys dans la Vallée est publié dans les Scènes de la vie à la campagne. Illusions perdues dans les Scènes de la vie de province, en 1843. Le colonel Chabert dans Scènes de la vie privée, en 1844. Splendeurs et misères des courtisanes dans Scènes de la vie parisienne en 1847.
Ainsi, nous pouvons faire une transition entre la composition et la manière dont Balzac conçut l’œuvre avec les titres Les titres : Effectivement, en 1837, il nomme son entreprise « Etudes Sociales », mais 5 ans plus tard, il change d’avis et l’appelle dans un premier temps « La diabolique comédie du sieur Balzac »en s’inspirant de « la Divine Comédie de Dante », cependant Balzac opte finalement pour le nom de « La Comédie Humaine ».
Preuve que Balzac était un petit peu une girouette
Au point de modifier les titres de ses œuvres, voire quelquefois de rattacher une œuvre à une autre et puis de les publier de façon séparée, ou encore de revoir l’œuvre dans sonintégralité et la réédité.
Tels que Le message et La grande Bretèche, relatif/pour le premier cas.
Le Colonel Chabert qui est d’abord publié sous le nom de Transaction.
La maison du chatqui pelote qui devint Gloire et Malheur et finalement reprend son titre initial, après quatre rééditions ! Il faut savoir qu’à ses débuts d’écrivain et de journaliste, il publiait ses œuvres comme des romans feuilletons.
Et aussi chez Balzac, l’écriture est une nature.
Comme en témoigne le temps de rédaction de la Grenadière qui ne prit qu’une seule nuit à Balzac !
Alors. Pour véritablement s’ancrer dans la situation, Balzac décrit minutieusement son cadre en décrivant le lieu, le mobilier, l’habillement, les us et coutumes des personnages, et le contexte(Donc, il établit réellement une description réaliste).
Il produit alors un véritable travail de scénographe, et les personnes qui exerceront ce métier s’inspireront très largement desdescriptions exhaustives établies par Balzac lors de ces nombreuses œuvres. De plus, il utilise « l’éclairage rétrospectif », méthode surnommée ainsi par Proust, qui consiste à révéler le passé d’un personnage seulement longtemps après l’avoir présenté.
Celapermet, par conséquent, d’ajouter un peu de mystère sur l’identité du personnage.
Exemple : Vautrin dans le père Goriot n’est en réalité que Jacques Collin, le bandit surnommé Trompe-la-Mort. En outre, Balzac eût l’idée de relier ses œuvres, lors de la rédaction du père Goriot, en faisant réapparaitre ses personnages d’une œuvre à l’autre.
Exemple : Eugène de Rastignac,après avoir été dans Une conversation entre onze heures et minuit, revient dans le Père Goriot et réapparaitra encore dans des œuvres ultérieures tels qu’Illusions Perdues.
Ainsi, onremarque que Balzac faisait vivre ses personnages tout au long de la Comédie Humaine. Et cette technique de faire réapparaitre les personnages est bien sûr l’une des caractéristiques majeures de la Comédie Humaine, mais aussi une du cycle romanesque.
Effectivement,Balzac créa des milliers de personnages qui réapparaissaient et se reproduisaient et donc forme des générations.
Par conséquent, la Comédie Humaine se veut véritablementconcurrent de l’Etat Civil car Balzac créa une copie quasi-conforme des classes sociales et des individus qui la composent au XIX e siècle.
Ensuite, pour certaines œuvres, il utilisa le principe du narrateur qui consiste pour l’auteur de reproduire le récit que lui a fait quelqu’un d’autre.
Cela permet une mise en perspective deplusieurs lieux à la fois élargissant ainsi le panorama avec des histoires dans l’histoire (c’est ce que l’on appelle les récits enchâssés).
Car, Balzac part de l’environnement immédiat dunarrateur (salon ou auberge), et il déroule le fil de son récit avec des retours et des questions posés au narrateur par les personnages qui l’entourent, introduisant suspense ou.
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