Kirghizstan (2004-2005): De l'espoir au désaveu : Askar Akaiev chassé du pouvoir Le Kirghizstan s’était distingué de ses voisins centrasiatiques,...
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Kirghizstan (2004-2005): De l'espoir au désaveu : Askar Akaiev chassé du
pouvoir
Le Kirghizstan s’était distingué de ses voisins centrasiatiques, dès les
premières années d’indépendance, par une manifeste ouverture du régime.
Mais, en
dépit de ces signaux encourageants, les dérives autoritaires du pouvoir, même si
elles se sont exprimées moins durement qu’ailleurs dans la région, se sont
accentuées au fil du temps annihilant, pour partie, les efforts jusqu'alors
effectués.
L’année 2004-2005 aura été marquée par la préparation des
législatives de février, la chute du régime Akaiev et l’élection présidentielle
anticipée du 10 juillet (initialement prévue en octobre).
Tout au long de
l’année 2004, le président Askar Akaiev a accumulé les déclarations
contradictoires quant à son avenir politique.
Ces revirements auraient résulté
des pressions exercées par son entourage.
Cette attitude ambivalente et les
critiques adressées à la communauté internationale ont illustré l’inquiétude des
autorités face à la tenue des prochains scrutins.
Forts des révolutions « rose »
(Géorgie) et « orange » (Ukraine), les mouvements d’opposition ont tenté de
s’organiser mais leur fragmentation et leurs divisions internes ne leur
laissaient que peu de chance de parvenir, seuls, à s’imposer.
La population et
la presse indépendante, également gagnées par les fièvres « rose » et « orange
», ont fait la différence.
L’échec des réformes et la main-mise toujours
croissante de la famille Akaiev sur certains secteurs de l’économie (le fils du
président, Aïdar Akaiev, contrôlant les casinos, les boîtes de nuit, de nombreux
restaurants et complexes hôteliers, ainsi que les....
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