Keynes et Keynésianisme.
Publié le 03/03/2014
Extrait du document
«
d’affaires : pendant cette période de transition qui va mener à modifier la valeur de la monnaie et tant que les prix augmente, les hommes d’affaires vont pouvoir écouler leurs stocks a unmeilleur prix (profit sur lequel ils ne comptaient pas à la base).
Keynes refait un peu de psycho : source de gain MAIS aussi source de déshonneur.
Pourquoi? Car les profits réalisés parhommes d’affaires sont perçus par la société comme étant la cause de la hausse des prix.
Or selon Keynes, c’est la conséquence.
Il donne son point de vue sur le capitalisme.
Faire deshommes d’affaires des profiteurs, c’est porter un coup au capitalisme parce que c’est détruire l’équilibre psychologique que permet au système des rétributions inégales de se perpétuer(p31).
La doctrine économique des profits normaux est indispensable à la justification du capitalisme.
Pour être tolérés, les hommes d’affaires doivent percevoir des gains quicorrespondent à l’utilité pour la société.
Une baisse de la valeur décourage les investissements mais jette le discrédit sur les entrepreneurs.
Les remèdes populaires comme les taxes surles superprofits ce ne fonctionne pas non plus.
Il y a toujours un temps ou les prix baissent ce qui affectera les détenteurs de stocks diminuer les stocks n’est pas une solution car çaarrêterait l’industrie et a l’inverse gonfler les stocks n’est pas bon non plus. Salarié : Il veut que les revenus réels des salariés s’amenuisent en période de hausse des prix.
Vrai pour certains salariés : ceux qui n’ont pas réussi à s’organiser.
Une partie a sus’organiser pour maintenir le pouvoir d’achat et améliorer les conditions de travail par l’obtention de la diminution du temps de travail.
Pour Keynes, après guerre la classe ouvrièreaméliore sa position relative par rapport aux autres classes excepté les profiteurs et a aussi amélioré sa position absolue.
Certains s’assurent une rémunération réelle plus forte pourchaque unité.
Il dit qu’en période de récession la classe ouvrière paye essentiellement sous forme de chômage que sous réduction des salaires réels.
L’aide de l’état aux chômeursatténue grandement ce tribut.
Il estime que la dépression de 21, 22 n’annule pas les avantages comparatifs acquis par les ouvriers sur classe moyenne auparavant.
Si on tient compte dela diminution du temps, le taux de salaire est sensiblement plus élevé que le taux de ??? B) Effets sur la production (p 35-40) : Si le monde des affaires prévoit une baisse des prix, le processus de production tend a être freiné.
Pour lui, modifier l’étalon ne change pas les richesses, les besoins et la capacité deproduction du monde.
Mais pour lui, il arrive qu’une modification imprévue de l’étalon profite à un groupe au détriment d’un autre.
Pendant le processus de production, le monde desaffaires a des dépenses en monnaie.
Sous un régime de contrat d’argent Keynes estime que le monde des affaires est obligé de spéculer fortement.
Il ressort de ça : -Une fluctuation effective des prix qui peut bénéficier à une classe et pas à d’autres. -Une crainte générale d’une baisse des prix peut bloquer complètement la production chômage. Il arrive qu’une hausse des prix soit attendue et que le monde des affaires réagisse en conséquence et donc la hausse a vraiment lieu : c’est la maladie mortelle de l’individualisme.Solution : il faut contrôler l’étalon or. Conclusion : les hausses et baisses de prix ont chacune leurs inconvénients.
L’inflation est source d’injustice pour l’individu et les classes, surtout pour le titulaire de rente et découragel’épargne.
La déflation incite l’entrepreneur a restreindre la production pour ne pas subir de pertes appauvrissement des salariés et de l’entreprise et source d’injustice pour lesemprunteurs.
Pour Keynes, la déflation est pire que l’inflation car pour lui il est pire de renforcer le chômage que de frustrer le rentier.
Mieux vaut considérer que les deux maux sont àéviter.
Pour préserver le capitalisme il ne faut pas hésiter à modifier l’étalon de valeur.
Chapitre 6 : A) Dévaluation ou déflation ? B) Stabilité prix ou changes C) Retour à l’étalon-or ? L’étalon or permet de calculer le taux de change directement par le prix de l’or.
L’or assure le rôle d’équivalent général et la monnaie véhiculaire c’est la livre sterling car c’est la GB quidomine le monde capitaliste à cette époque.
Bon nombre de ses contemporains estiment que l’objectif d’une politique monétaire est de rétablir l’étalon or.
Mais question : les monnaiesdoivent-elles retrouver leurs valeur d’avant-guerre ou des nouvelles valeurs ? Lui il est contre le fait de rétablir l’étalon or mais il l’analyse quand même.
Pour Keynes, c’est à partir de laconférence de Gêne que la politique de déflation et inflation.
Pour lui, la déflation n’est pas souhaitable car elle modifie l’étalon de valeur et c’est toujours néfaste et ca entraine uneredistribution des richesses et l’inflation est impossible à réaliser dans de nombreux pays.
Pourquoi est ce que des gens prônent ça si c’est impossible ? Les partisans de ces politiques lesont parce que ils estiment que laisser la valeur or de la monnaie d’un pays au niveau inférieur auquel la guerre l’a fait descendre est une injustice pour la classe des rentiers et tous ceuxqui ont un revenu fixé en termes monétaires.
(p111).
Keynes n’est pas d’accord avec sa.
Le rétablissement rehausse le prestige financier d un pays et favorise la confiance qu’on devralui faire a l avenir ( il ne réfute pas cet argument).
Si la valeur or d’une monnaie peut être majorée, les travailleurs auront un coup de la vie moins élevé, les marchandises étrangèrescoutent moins cher et les dettes contractées en termes d’or avec les pays étrangers seront remboursés plus facilement.
Si la monnaie vaut plus on peut acheter plus de travail et demarchandises les salaires baisseront. En termes de stabilité des prix ou des changes.
Pour lui le bon choix n’est pas le même pour tous les pays et toutes les époques.
Pour lui, avant la guerre on préférait la stabilité deschanges mais le régime d’avant guerre réagit trop lentement.
Et après la guerre on préfère la stabilité des prix mais le régime réagit trop rapidement.
Pour lui, pour conserver un équilibre,il faut une grande vitesse de réaction c’est pour ca que le système d’avant guerre ne fonctionnerait pas bien dans l’après guerre. Rétablissement d’un étalon or (attention bien lire) Keynes n’est pas favorable à ce retour car il estime que ceux qui y sont favorables se trompent quand ils pensent que sa valeur sera stable et il souligne l’incompétence des ministresdes finances.
Ce système ne correspond plus à cette époque.
Pour lui, il faut préserver l’activité économique, prix et emplois.
Il doute que cette relique barbare donnera à nouveau lamême stabilité qu’avant la guerre.
Il rejette donc clairement le rétablissement de l’étalon sur valeur d’avant-guerre.
Il craint très fort une trop grande dépendance de la GB et des désirs dela Fed..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Keynes et le Keynésianisme
- Keynes et le Keynésianisme.
- résumé: ESSAIS DE PERSUASION (Les) de J.M. Keynes
- John Maynard Keynes par Jean-Michel Oullion Keynes, le premier économiste du siècle, esprit brillant et anticonformiste, est un pur produit des écoles privées anglaises.
- Keynes, John Maynard & économiste.