Jusqu'en 1940 - puis à nouveau, entre 1960 et 1970 -, on vient habiter la ville pour être mieux logé;...
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Jusqu'en 1940 - puis à nouveau, entre 1960 et 1970 -, on vient habiter
la ville pour être mieux logé; ce fait est indéniable.
Les déplorables condi
tions d'hygiène qui caractérisaient les villes du XIX' siècle se sont considérablement améliorées.
Pendant la première moitié du siècle suivant, l'eau
courante, l'électricité, les réseaux d'assainissement ont été l'apanage des
villes.
Moyens de chauffage modernes, cuisines fonctionnelles, salles de
bains ont constitué les caractéristiques de la deuxième vague de l'habitat
urbain.
La crise du logement, sans être complètement dénouée, a perdu
de son acuité : c'est ce qui a poussé les jeunes couples à quitter le village,
dès la première année de leur mariage, pour venir s'installer en ville.
Rien de tout cela n'est encore vrai aujourd'hui : le confort a cessé
d'être un pôle d'attraction urbain.
Nos villages se modernisent, et leur
habitat se rénove très rapidement.
Dans quelques années, la ruralité sera
bien équipée en salles d'eau, moyens de chauffage, mobilier, etc.
Qui plus
est, le logement rural disposera de trois atouts dont la ville est privée : le
silence, l'espace et l'artisanat local, qui permet - à peu de frais _- de
personnaliser son habitat.
Dans dix ans, on sera mieux logé dans les
communes rurales que dans les villes modernes.
Le mouvement vers les
résidences secondaires exprime, en partie, cette évolution.
Les petites villes ont longtemps passé pour être ennuyeuses surtout aux
yeux des jeunes.
Les théâtres, les cinémas, les discothèques, les centres
sportifs ou les bibliothèques en étaient également absents.
Sur ce point,
la grande ville jouissait d'un prestige irréfutable.
Le développement des media a largement modifié cette situation.
La
multiplication des chaînes de télévision et des téléviseurs dans les foyers,
le succès de la presse hebdomadaire, la diffusion massive du disque en
témoignent.
L'effort de décentralisation théâtrale, malgré les....
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