Jordanie (1984-1985) En 1985, l'économie de la Jordanie était une économie assistée, dont la survie dépendait de l'aide financière des...
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Jordanie (1984-1985)
En 1985, l'économie de la Jordanie était une économie assistée, dont la survie
dépendait de l'aide financière des pays pétroliers et des remises des
travailleurs émigrés.
Or, non seulement l'Irak, en guerre contre l'Iran, a cessé
d'être un des bailleurs de fonds du royaume hachémite, mais surtout l'assistance
financière des "pétromonarchies" du Golfe a beaucoup diminué (moins de 500
millions de dollars en 1984, au lieu de 1,25 milliard de dollars auparavant).
En
même temps, les possibilités d'emploi dans les pays du Golfe se sont rétrécies
de plus en plus, alors que 36% de la population active jordanienne se trouvait
dans les pays pétroliers.
(Ces émigrés avaient transféré en Jordanie 1,3
milliard de dollars en 1983.)
De plus, la situation économique de la Jordanie a été compliquée par les aléas
climatiques: des récoltes catastrophiques de céréales dues à la sécheresse de
l'hiver 1983-1984 ont rendu nécessaire l'importation de 500 000 tonnes de blé
américain, aggravant ainsi la dette extérieure jordanienne (2,2 milliards de
dollars, soit 41% du PNB).
La Jordanie, plus que tout autre État de la région, a souffert du conflit
israélo-arabe.
En revanche, elle a semblé d'abord tirer profit de la guerre
irako-iranienne: par exemple, le port d'Aqaba, avec un trafic qui a triplé en
quelques années....
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