Intérêt que présentent, pour la connaissance de l’homme, la psychologie de l'enfant, l’étude des sociétés inférieures et la psychologie pathologique.
Publié le 12/11/2016
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«
13
2 PHILOSOPHIE
DES SCIE-'ICES
tielle dans ce que nous appelons fièrement notre intelligence, notre
raison, notre caractère ...
Le R.
P.
VERDUN (cf.
lect.) évoque fort
opport unément le vœu de Leibniz : « Plût au Ciel que les philosophes
médicinassent ».
Les troubles légers ou graves qui font l'objet de la
psycho-pathologie nous instruisent indirectement sur les fonc tions
du • normal » •••
Un dernier mot: notre Programme comporte, un peu plus loin, des
rubriques concernant les tendances de la vie hÙ maine ; la personne (dans
quelle mesure la société contribu e-t-elle à sa form ation ?).
.
.
Ces
divers points sans faire exactement double emploi avec ce que nous
allons étudier maintenant, s'y relient, de toute évidence.
Il ne sera
pas inutile d'être attentifs à ce rapprochement.
II .
- PSYCHOLOG IE DE L'ENFANT.
Il faut arriver à la fin du xrxe siècle et au début du xxe, pour
que l'étude psychologique de l'enfant soit méthodiquement abordée.
PREYER (L'âme de l'enfant, 1881), Alfred BINET (vers 1905), puis
CLAPARÈDE , Henri WALLON, Henri PIERON, Jean PIAGET (cf.
lect.)
y ont apporté un esprit scientifique jusque-là négligé.
Passons assez rapidement sur la période des premiers mois de
l'en fant.
Initialement, elle relève davantage de la Physiologie que de la
Psycholog ie.
Le nouveau-né vit sur son « équi pement héréditaire »
(PIERON).
Équipement de réflexes et d'instincts élémentaires : activités
de succion, mouvements de préhension du sein, réflexe d'agrippement,
etc ...
A ce stade, un grand nombre de voies nerveuses ne fonctionnent
pas encore -les conducteurs n'étant pas revêtus de leur gaine de
myéline, - et les centres supérieurs de l'écorce cérébrale n'inter-
viennent pas.
·
·
La conscience de soi est relativement tardive.
Les auteurs s'accordent
pour la situer entre trente mois et trois ans.
Il y a, au préalable,
graduelle discrimination entre ce qui est le Moi et ce qui n'est pas lui.
D'ailleurs, n'oublions pas que la perception proprement dite des êtres
et des objets ne peut être instantanée.
Il a fallu au bébé un véritable
apprentissage (analogue, pour les perceptions visuelles, à ce que l'on
observe chez les aveugles-nés que l'on opère à l'âg e adulte et qui ne
voient d'abord, après l'opération, que des taches colorées, en un
ensemble disparate.
Encore ces sujets ont-ils, à ce moment-là, une
longue expérience tactile, musculair e, auditive, olfactive, etc., qui fait
défa ut, évidemment, chez le bébé.)
Vers le 3e mois, (H.
WALLON) le bébé tâtonne vers des objets, bien
que, manif estement, il ne les identifie pas encore.
C'est seulement un
peu plus tard que commencent à se faire jour des associations inter
sensorielles et qu'il cherche du regard les personnes de son entourage.
Le rôle de la main , dans lesdites associations, prend une importance
croissante.
L'enfant suit des yeux le déplacement de ses mains, saisit.
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