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Sujet: Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les
fleurs du mal) - Harmonie du soir
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige : alli en v et asso en an
et i
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; comp synestésie la
fleur est l’odeur
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ;
correspondance
Valse mélancolique et langoureux vertige ! tournoiement
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !
Introduction :
La structure de ce poème renvoie à celle du pantoum : il s’agit d’un poème de quatre
quatrains d’octosyllabes.
Le deuxième et le quatrième vers sont repris au premier et
troisième vers de la strophe suivante.
Ce poème fait parti du recueil les fleurs du mal, paru
en 1857.
Nous verrons comment dans ce poème Baudelaire illustre sa théorie des correspondances
pour chanter la beauté harmonieuse des éléments naturels, aux travers de ses yeux de
poète mélancolique amoureux de ses souvenirs.
Nous ferons une étude linéaire de ce poème.
Premier quatrain :
Le premier vers commence avec le déictique « voici », et crée dès lors une atmosphère qui
semble naître au même moment que celui de l’écriture.
L’octosyllabe est le vers des
chansons de geste et des romans de chevaleries du Moyen-Âge Baudelaire peint une
atmosphère mais aussi un instant.
Par ailleurs, l’emploi du pluriel « les temps » inscrit le
poème dans un temporalité immémoriale, l’époque des souvenirs « langoureux vertige ».
Le présent employé semble être celui d’une narration, au travers de laquelle les éléments
naturels « chaque fleur », « l’air du soir »se confondent avec des éléments créés par
l’homme et pour l’homme : « l’encensoir », « la valse ».
A cela, Baudelaire joue avec les synesthésies : se confondent les odeurs et les sons dans
un tournoiement aérien (v 3), amplifié par le mouvement de la valse du vers suivant.
Le
dernier mot de ce quatrain « vertige », définit le caractère enivrant de l’atmosphère que
crée le poète qui semble perdre pied au contact des éléments qu’il évoque.
L’adjectif
« mélancolique » qualifie le rythme de la danse, rythme ternaire.
Cher à Baudelaire, la
mélancolie est un état dans lequel il puise sa source de création, à ne pas confondre avec
« le spleen ».
Deuxième quatrain
Le schéma rimique correspond à celui du quatrain précédent : rimes embrassées riches,
alternance féminine et masculine.
A la comparaison du deuxième vers « Chaque fleur
s'évapore ainsi qu'un encensoir », s’ajoute ici « Le violon frémit comme un coeur qu'on
afflige ».
L’instrument de musique est ici comparé au « cœur », un organe vital, symbole
des émotions.
Dans le cas du poète, les émotions ressenties semblent....
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