Honduras 1991-1992 C'est à nouveau l'agitation sociale qui aura marqué l'année 1991 au Honduras. Le gouvernement de Leonardo Callejas a...
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Honduras 1991-1992
C'est à nouveau l'agitation sociale qui aura marqué l'année 1991 au Honduras.
Le
gouvernement de Leonardo Callejas a éprouvé les pires difficultés à faire
accepter les mesures d'ajustement structurel aux très puissants syndicats, alors
que l'armée donnait des preuves de son arrogance.
Le 9 avril, la Fédération
centrale de syndicats de travailleurs libres du Honduras, qui compte 40000
affiliés, lançait un mot d'ordre de grève.
Le 28, c'était au tour de la
Fédération unitaire de travailleurs du Honduras (FUTH) de se joindre au
mouvement.
En juin, la Plate-forme de lutte du Honduras (PLH) menaçait de
déclencher une grève générale.
Le président Callejas organisait alors une
concertation avec le patronat et les syndicats, aboutissant à une hausse de 28%
du salaire minimum.
Mais en octobre, la Fédération des syndicats de travailleurs
nationaux du Honduras agitait encore le spectre de la grève générale pour
protester contre des licenciements.
La violence politique est allée de pair avec cette ébullition sociale.
Les
mouvements de guérilla (le Mouvement de libération Cinchonero et le Front
patriotique morazaniste), traditionnellement faibles dans ce pays, ont perpétré
quelques attentats, alors que le fils de la présidente du Comité des familles de
détenus et disparus était assassiné, probablement par....
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