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homosexualité - sociologie.

Publié le 19/05/2013

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sociologie
homosexualité - sociologie. 1 PRÉSENTATION Mariage homosexuel aux États-Unis Bien que le mariage entre personnes du même sexe ne soit pas légalement reconnu aux États-Unis, de nombreux couples homosexuels ont choisi de se marier. Lors de cette cérémonie, deux hommes procèdent à l'échange des alliances pour consacrer leur engagement mutuel. James Wilson/Liaison Agency - sociologie. homosexualité, attirance sexuelle pour les individus de son propre sexe, par opposition à l'hétérosexualité (préférence sexuelle pour le sexe opposé) et la bisexualité (attirance pour les deux sexes). Le terme d'homosexualité, que l'on doit à l'écrivain autrichien Karl Maria Kertbeny, en 1860, a progressivement remplacé d'autres appellations, comme « inversion « pour les hommes, ou « saphisme « (du nom de Sappho, poétesse du VIIe siècle avant J.-C. qui résidait sur l'île grecque de Lesbos), pour les femmes. Telle qu'on l'entend aujourd'hui, l'homosexualité recouvre différentes réalités, plus ou moins présentes selon les individus : une identité psychologique, un désir érotique et des pratiques sexuelles. 2 APERÇU HISTORIQUE Durant l'Antiquité grecque, les rapports homosexuels étaient extrêmement codifiés entre un homme adulte, considéré comme l'éducateur (l'éraste), et un jeune garçon autour de la puberté (l'éromène) -- c'est de cette pratique que vient le terme de pédérastie. Ils devaient cesser dès que l'éromène devenait pubère, sous peine d'être réprimés socialement en tant que relations entre adultes de même sexe. Cette dimension de rituel initiatique homosexuel se retrouve aujourd'hui encore dans de nombreuses sociétés traditionnelles, d'Asie ou d'Afrique, pour marquer l'entrée des jeunes hommes dans la communauté des adultes. Dès les débuts de notre ère, le développement du christianisme entraîne la condamnation des pratiques sexuelles n'ayant pas la procréation comme objectif. L'homosexualité, considérée comme un crime contre nature, est passible du bûcher dès le IVe siècle. La diffusion de la tradition judéo-chrétienne accentue cette répression dans les pays occidentaux. L'homosexualité, condamné...
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« santé (OMS) ne la considère plus comme une maladie depuis 1991. 4 ÉVOLUTIONS SOCIALES RÉCENTES Jusqu’aux années 1950, l’homosexualité se traduit par des pratiques sociales et sexuelles clandestines.

La libéralisation des mœurs durant les années 1960 s’accompagned’une volonté affirmée de visibilité et d’acceptation sociale.

Un événement marque cette évolution : en 1969, une habituelle descente de police au Stonewall, un bar new-yorkais, provoque une rébellion inédite de la part des homosexuels et travestis arrêtés.

À la suite de cet incident symbolique — commémoré depuis, dans de nombreux paysoccidentaux, par des marches de fierté (Gay Pride) —, des groupes associatifs sont créés afin de défendre les droits des homosexuels, et en premier lieu la dépénalisationde l’homosexualité.

Des mouvements homosexuels s’organisent dans ce sens en Europe et en Amérique du Nord, militant pour la visibilité et les droits, interpellant lespouvoirs publics et les médias.

Des commerces et des bars « gay » sont créés dans des quartiers de grandes villes occidentales (Castro à San Francisco, le Marais à Paris,etc.), concourant à une image communautaire appréciée par certains, dénoncée par d’autres.

Dans les années 1980, alors que l’acceptation sociale en Occident sedéveloppe, un autre combat concerne les associations : la lutte contre l’avancée du syndrome immunodéficitaire acquis (sida), qui touche, à ses débuts, essentiellement leshomosexuels masculins et les toxicomanes.

Dans les nombreux pays où l’homosexualité est réprimée socialement et/ou juridiquement, une tolérance étatique plus oumoins grande bénéficie à quelques associations militantes, engagées dans les droits en faveur des homosexuels ou la lutte contre le sida, comme au Népal, en Chine ou auLiban. Depuis le milieu des années 1970, les enquêtes menées dans les pays occidentaux font état d’une acceptation croissante des personnes homosexuelles par la société.

Unegrande enquête sur les comportements sexuels effectuée en 1992 montre que les trois quarts des Français estiment qu’il s’agit d’un choix de vie acceptable.

Mais lesmentalités n'évoluent pas de la même façon dans tous les pays.

Ainsi, une enquête de 1996 réalisée aux États-Unis indique que seul un tiers des personnes interrogéesconsidère qu’il s’agit d’un comportement normal. Dans quelques pays occidentaux, la visibilité médiatique et l’inscription dans le débat public gagne en importance depuis les années 1990, accompagnées ou favorisées parle coming out (littéralement, « sortie du placard ») de personnalités sportives, d’artistes et d’hommes politiques, comme les maires de Paris et de Berlin, Bertrand Delanoé et Klaus Wowereit, ouvertement homosexuels avant leur élection en 2001.

Mais les condamnations religieuses et sociales restent virulentes dans nombre de pays, et la luttecontre l’homophobie est toujours d’actualité dans des pays pourtant moins conservateurs (dont la France). 5 DROITS DES HOMOSEXUELS Longtemps considérée comme un crime au regard des lois occidentales (et toujours dans de nombreuses autres régions du monde), l’homosexualité est progressivementdépénalisée depuis les années 1980.

En France, la dépénalisation date de 1982.

Aux États-Unis, la pénalisation des rapports homosexuels n’est déclaréeanticonstitutionnelle qu’en 2003.

Souhaitant parvenir à l’égalité juridique entre homosexuels et hétérosexuels, les mouvements militants et des décideurs politiquesœuvrent dorénavant sur le terrain des discriminations, qu’il s’agisse de l’emploi, du mariage ou de l’homoparentalité (deux aspects très vivement débattus).

En 1981, leConseil de l’Europe recommande à ses États membres le respect des « préférences sexuelles » de l’individu, en vertu des droits de l’homme.

Par la suite, d’autresrésolutions européennes soulignent le caractère discriminatoire des interdictions au niveau conjugal et familial.

C’est essentiellement en Europe de l’Ouest que les avancéessont les plus importantes dans ces deux domaines depuis le début du XXIe siècle.

Le mariage est ouvert aux personnes homosexuelles en Belgique — où l’insémination artificielle avec donneur est légale pour les couples lesbiens — et aux Pays-Bas — qui sont le premier pays du monde à leur permettre aussi d’adopter.

En revanche, enAutriche, l’un des pays les plus conservateurs de l’Union européenne, le couple homosexuel ne bénéficie d’aucune forme de reconnaissance.

En France, en 1999, le vote duPacs (Pacte civil de solidarité), qui constitue un premier pas dans la reconnaissance légale du couple homosexuel, a donné lieu à de violentes oppositions entre défenseursdes droits des homosexuels et tenants des valeurs familiales traditionnelles.

En dépit d’une opinion qui semble majoritairement favorable au mariage des homosexuels — enparticulier au sein des moins de 35 ans et de l’électorat de gauche —, le droit français peine à entériner l’évolution de l’institution du mariage. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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