homme, évolution de l' - anthropologie.
Publié le 19/05/2013
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temps, les outils en pierre et autres artefacts se diversifient et se perfectionnent.
Par ailleurs, la répartition géographique des ancêtres de l’homme s’est étendue au fur et à mesure de leur évolution.
Probablement apparus en Afrique, ils commencent à peupler les régions tropicales et subtropicales de l’Eurasie il y a environ 1 million
d’années et, il y a environ 500 000 ans, ses régions tempérées.
Beaucoup plus tard, il y a environ 50 000 ans, ils sont capables de traverser la barrière formée par l’océan pour arriver en Australie.
Ils n’atteignent le Nouveau Monde qu’il y a
30 000 ans environ, après l’apparition des hommes modernes.
L’augmentation de la taille du cerveau humain s’est sans doute produite au sein d’interrelations complexes comprenant le développement d’outils de plus en plus sophistiqués et l’apprentissage d’autres capacités qui permirent aux ancêtres de
l’homme de vivre dans des environnements de plus en plus variés.
Les plus anciens fossiles d’hominidés montrent des différences marquées dans la taille du corps.
Ces différences sont peut-être dues à un dimorphisme sexuel prononcé — les femelles mesurant de 0,90 à 1,20 m et pesant de 25 à 35 kg, les mâles
étant beaucoup plus grands (plus de 1,50 m) et gros (environ 70 kg) —, et pourraient correspondre à des comportements spécialisés des sexes au sein des groupes sociaux des premiers hominidés.
Selon une autre hypothèse, certaines différences de
taille seraient dues à la présence de deux espèces différentes, l’une plus grande que l’autre.
Quoi qu’il en soit, ces grosses différences s’atténuent progressivement, pour disparaître complètement il y 1 million d’années.
2. 3 Face et dents
Le troisième trait marquant du développement des hominidés est une tendance à la diminution progressive de la taille de la face et des dents.
Tous les grands singes possèdent de grandes canines nettement plus hautes que les autres dents.
Les
premiers hominidés ont encore des canines légèrement plus hautes, tandis que, chez les hominidés plus récents, toutes les dents ont approximativement la même taille.
De même, la taille des prémolaires et des molaires diminue au cours de
l’évolution.
Ces changements sont associés à une réduction graduelle de la taille de la face et des mâchoires, et à un enroulement de la cavité cérébrale.
Chez les premiers hominidés, la face est large et située devant la boîte crânienne.
Avec la
diminution de la taille des dents et l’augmentation de celle du cerveau, la face devient plus petite et sa position relative change : chez l’espèce humaine moderne, la face est située au-dessous du crâne large et agrandi.
3 LES ORIGINES DE L’HOMME
Les plus anciens fossiles connus de la lignée humaine (postérieurement à sa séparation d’avec celle du chimpanzé et du bonobo) datent de 7 millions d’années, avec Toumaï (Sahelanthropus tchadensis) .
Faute de fossiles en nombre suffisant, l’histoire
évolutive des hominidés est très mal connue avant cette date.
Entre 20 et 7 millions d’années av.
J.-C., des animaux ressemblant aux grands singes actuels vivent dans de vastes régions d’Afrique et, plus tard, du continent eurasiatique.
Bien que de nombreux os fossiles aient été trouvés, le mode de vie de ces
êtres et leurs relations évolutives avec les grands singes actuels et les humains sont encore l’objet de controverses parmi les chercheurs.
L’un de ces singes fossiles, Sivapithecus, semble avoir de nombreux traits en commun avec un grand singe
asiatique actuel, l’orang-outang, dont il pourrait bien avoir été l’ancêtre direct.
En revanche, aucun de ces fossiles ne comporte de caractéristiques permettant de le placer sur la ligne évolutive menant aux hominidés.
La comparaison des protéines sanguines et de l’ADN entre les grands singes africains et les humains modernes indique que la lignée qui mène jusqu’à l’homme ne s’est séparée de celle du chimpanzé que relativement récemment, il y a probablement
entre 7 et 9 millions d’années.
De nouvelles découvertes de fossiles permettront peut-être, dans l’avenir, de déterminer avec une plus grande précision l’époque à laquelle les ancêtres directs des grands singes modernes se sont séparés de ceux
conduisant aux hommes modernes, c’est-à-dire le commencement de l’évolution humaine.
La branche évolutive menant de Toumaï à l’homme moderne est représentée par plusieurs genres, dont les principaux sont Australopithecus, Paranthropus (rameau éteint sans descendance) et Homo.
3. 1 Le genre Australopithecus
Australopithèques dans les arbres
Les australopithèques passaient une partie de leur temps sur les arbres.
Leurs longs doigts recourbés leur permettaient de grimper aux arbres et de s'agripper aux branches.
Dans cette.
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