Histoire du mariage et du divorce
Publié le 23/08/2013
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LA DIMENSION SACRÉE DU MARIAGE
• En choisissant le mariage religieux, les chrétiens donnent une dimension spirituelle à leur union. Lors de la célébration, ils se promettent devant Dieu de s'aimer et de se rester fidèles durant la vie entière. Le caractère sacré du mariage chrétien s'exprime par son indissolubilité.
• Pour les juifs, le mariage religieux représente un acte de sanctification et d'élévation devant Dieu. Mais la « mort de la vie conjugale « est acceptée et le divorce admis, même si l'on cherche à en limiter la pratique.
• L'islam considère le mariage comme contractuel et autorise donc le divorce.
L'ÉGLISE ET LE DIVORCE
• L'Église catholique considère le mariage comme indissoluble, sauf par la mort. Les autres confessions chrétiennes ne sont généralement pas aussi opposées au divorce, même si la position orthodoxe est très proche de celle de la confession catholique.
• L'Église condamne le divorce, mais, dans des cas de grande souffrance pour les époux, elle ne s'y oppose pas. Elle considère ainsi qu'un couple marié religieusement peut parfois se séparer et même divorcer, et que ce n'est pas là un motif d'exclusion des sacrements. Cependant, l'Église ne permet pas le remariage religieux des divorcés, car elle ne peut pas rompre le lien sacré du mariage en en célébrant un second.

«
RAT DIS UEUI DE LA IUPIUll
• Le risque de rupture est presque ~de la dum!defunion.
Quelle que soit fannée de début de l'lllion.
une séparation est un peu moins probable l'année de la mise en couple et l'année suivante que plus tard.
Toutefois.
a n'ecisle pas de durée en deçà ou au-delà de laquelle une lllÏOn serait nettement plus solide.
même si les ruptures tendent à devenir un peu moins Wquenœs après vingt cinq ans de vie en couple.
• Le mariage fJID"9e de la rupture.
le risque annuel de rupture est de 54- plus élevé pour les hommes en union li>re que pour œux qui sont mariés.
!'.écart atteint 66 'Ill pour les femmes.
• La rupture est moins probable pour les patents de jeunes enfants.
En général.
- ....,.,..,
..
..,,.
......
• ...,se séparent moins souvent que ceux qui sont restés sans enfaM.
Mais.
si le fait d'avoir un jeune enfant a un effet protedeur, l'absence de jeunes enfants peut aussi être la alll5équenœ d'une désradalion de la relation entre les conjoints.
• Les unions précoces sont plus lrogiles.
Les femmes s'étant mises en couple avant 20 ans ont un risque annuel de rupture deux fois plus fort que œles ayant~ leur union après 25 ans.
Le risque de rupture des hommes ayant commencé leur union avant 22 ans est similaire.
• Pour les fl!lllmes.
inacJMté rime Olo1!C Slll/JiW.
Les femmes n'ayant jamais travaiM se séparent nettement moins souvent de leur conjoint : par rapport aux salariées, le risque annuel de rupture est inférieur de 53 'Ill.
Les femmes ayant cessé leur activité piofessio111elle, pour deux ans au moins ou définilMment, à l'exclusion des retraitées, ont un risque annuel de rupbn près de deux fuis inférieur à celui des femmes en adivilé.
nièce, tante et neveu, entre cousins gennains et parfois, entre cousins issus de gennains.
• Parmi les rares exceptions à cette règle figurent les dynasties de l'Égypte ancienne, où le mariage consanguin entre le pharaon et l'une de ses sœurs ou demi-sœurs permettait de conserver intacte la pureté du sang divin.
Alors que, dans les années 1970, on recensait seulement 12 divorces pour 100 mariages, en 2006, près de la moitié des mariages se sont soldés par un divorce.
Ce dernier s'est donc banalisé, l'union s'est fragilisée.
C'est au quatrième anniversaire de mariage que le risque est aujourd'hui le plus élevé, avec un taux de divorces de 30,2 pour 1 000 unions.
• Le divorce s'inscrit parallèlement à d'autres évolutions sociales.
Ainsi, les femmes sont de plus en plus nombreuses à avoir acquis leur indépendance financière.
Aujourd'hui, dans 80 % des cas, la rupture résulte de l'initiative de l'épouse.
• Depuis la réforme de 2004, le divorce par consentement mutuel est aussi plus rapide et moins coOteux.
Sans ~e pour autant incitatif, il est en tout cas plus • acceptable •, tant socialement qu'économiquement
LA MCIFICA110N DU DIYOICE La procédure la plus sensible demeure celle du divorce pour faute .
Pourtant depuis 1974, on assiste à une certaine • désaffection • pour ce type de divorce.
En effet la tendance a été de confier la résidence de l'enfant à la mère, indépendamment de toute question de • faute •.
• La pension alimentaire ne dépend pas du fait qu'il y ait faute ou non (éest aux enfants qu'elle est destinée), et le partage de la communauté non plus .
• Seule la question de la prestation compensatoire (en cas de conséquences financières graves pour l'un des époux) restait liée au caractère fautif ou non du divorce : l'époux aux torts exdusifs ne pouvait prétendre au bénéfice d'une telle prestation .
Or, depuis la réforme de 2004, une prestation compensatoire peut être accordée à l'époux même condamné aux torts exdusifs, ce qui amène à reconsidérer l'intérêt de ce divorce .
• La possibilité du divorce pour faute a surtout été conservée pour répondre aux situations de violences conjugales .
MARIAGE.
DIVORCE ET RELIGION
1.'.alliance formée par un homme et une femme dans un couple est considérée par les croyants comme un don de Dieu et une promesse de bonheur.
Le -n.,e .,.,., •H dl•ellSlon S«rée dans la plupart des religions,
la rupture de ce lien Qe divorce) est une question dont elles se préocrupent fortement
LA DIMENSION SACHE DU MARIAGE • En choisissant le mariage religieux.
les chrétiens donnent une dimension spirituelle à leur union .
Lors de la célébration, ils se promettent devant Dieu de s'aimer et de se rester fidèles durant la vie entière.
Le caractère sacré du mariage chrétien s'exprime par son indissolubilité.
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le mariage religieux représente un acte de sandification et d'élévation devant Dieu.
Mais la • mort de la vie conjugale • est acceptée et le divorce admis, même si l'on cherche à en limiter la pratique.
• L'islam considère le mariage comme contractuel et autorise donc le divorce .
L'kusE n 11 llMllCI • L'ijÎise catholique considère le mariage comme indissoluble, sauf
par la mort Les autres confessions chrétiennes ne sont généralement pas aussi opposées au divorce , même si la position orthodoxe est très proche de celle de la confession catholique.
• L'Église condamne le divorce, mais, dans des cas de grande souffrance pour les époux, elle ne s'y oppose pas.
Elle considère ainsi qu'un couple marié religieusement peut parfois se séparer et ~me divorcer, et que ce n'est pas là un motif d'exdusion des sacrements .
Cependant l'Église ne permet pas le remariage religieux des divorcés, car elle ne peut pas rompre le lien sacré du mariage en en célébrant un second.
l'AllNlllA11Clll llUGIEUSI DU llAllAGI •Aux yeux cle l'Êglise, le mariage catholique n'est jamais annulé, mais il peut être constaté nul.
C'est l'e Oftfcltlllté » (tribunal ecdésiastique) qui est compétente en la matière .
Un mémoire doit être rédigé pour expliquer les motifs de la demande de nullité.
L'instruction consiste en la déposition des époux et l'audition des témoins.
La décision, prise par un collège de trois juges, s'exprime par la rédaction d'une sentence.
La procédure dure environ un an et demi .
• 1.'.0fficialité va constater qu'un mariage n'a jamais été validement condu s'il manquait un élément essentiel au moment où il a été condu :
- si l'engagement n'était pas libre pour cause de pression ;
- s'il y avait un manque grave de lucidité sur l'engagement de mariage; -si, lors de cet engagement il y avait l'existence d'un trouble psychique grave rendant incapable de mener la vie conjugale; -s'il y avait, lors du mariage, un refus -caché -cle la fécondité; -si l'on a caché volontairement un aspect important de sa personnalité (tromperie sur la personne); -en cas d'impuissance.
Dans le monde, environ 70 000 causes de nullité sonl introduites chaque année; approximativement la moitié d'entre elles aboutissent • l.'.annulation est reconnue par l'islam en cas de non-.
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