Guinée 1986-1987 Le 2 octobre 1986 était célébré le vingt-huitième anniversaire de l'indépendance de la Guinée. A cette occasion, le...
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Guinée 1986-1987
Le 2 octobre 1986 était célébré le vingt-huitième anniversaire de l'indépendance
de la Guinée.
A cette occasion, le général Lansana Conté a réaffirmé sa
solidarité avec les peuples d'Afrique du Sud et de Palestine et érigé
l'autosuffisance alimentaire en priorité nationale.
Il a par ailleurs confirmé
la poursuite du programme de décentralisation et de réduction des effectifs de
la fonction publique.
Dans le même temps, le gouvernement guinéen a décidé que
la fête nationale serait désormais célébrée le 3 avril, date anniversaire de
l'arrivée au pouvoir du général Conté et de l'avènement de la deuxième
République (3 avril 1984), le 2 octobre continuant à être célébré comme
anniversaire de la proclamation de l'indépendance.
Le 20 novembre 1986, les présidents Lansana Conté de Guinée, Samuel Doe du
Libéria et Joseph Momoh de Sierra Léone ont signé "un pacte de sécurité et de
non-agression".
Chacun des signataires s'est engagé à empêcher l'utilisation de
son pays comme base de subversion ou d'agression contre d'autres États, à cesser
la guerre des ondes, à participer à un comité ad hoc pour étudier la question
des opposants aux trois régimes, à échanger toutes les informations touchant à
la sécurité.
Ce pacte a mis fin à une brouille de cinq ans entre le Libéria et
ses deux voisins.
Depuis 1981, Samuel Doe accusait en effet la Sierra Léone et
la Guinée d'être trop bienveillantes pour ses adversaires politiques.
Après que
les autorités de Monrovia dirent avoir découvert une tentative de coup d'État,
le 12 novembre 1985, cette accusation se fit plus vive.
Les relations entre la France et la Guinée se sont renforcées avec la visite de
François Mitterrand à Conakry les 12 et 13 novembre 1986.
Celui-ci a réaffirmé
la volonté de la France d'appuyer les efforts de la Guinée en matière
d'enseignement, notamment en y envoyant des professeurs permanents et en
apportant un appui matériel et humain aux structures de l'École normale
supérieure de Conakry.
La France s'est en outre engagée à livrer à la Guinée....
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