Grèce 2005-2006 Statu quo diplomatique Avec une croissance de 3,7 % en 2005, l'une des plus fortes de la Zone...
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Grèce 2005-2006
Statu quo diplomatique
Avec une croissance de 3,7 % en 2005, l'une des plus fortes de la Zone euro, la
Grèce a affiché la bonne santé de son économie.
Cependant, le déficit budgétaire
a atteint 4,4 % tandis que la dette est demeurée élevée (107,4 % du PIB à la fin
2005).
Pour remédier à cette situation et répondre aux exigences de Bruxelles,
le ministre de l'Économie et des Finances, Georges Alogoskoufis, a entrepris de
réduire progressivement les dépenses publiques et de relancer la politique de
privatisation.
Le vieillissement de la population a mis en évidence la crise
prochaine du système de retraite, que le gouvernement grec tente de réformer.
Il
a échoué par ailleurs à privatiser la compagnie aérienne nationale, Olympic
Airways, lourdement déficitaire.
Toutefois, en mai 2005, il a négocié avec
succès un changement de statut des salariés d'OTE (Organisme des
télécommunications de Grèce), dont l'État est actionnaire minoritaire : ceux-ci
ne seront désormais plus fonctionnaires.
Ainsi, le gouvernement de Kostas Karamanlis a peiné à mener les réformes
promises, notamment par crainte d'une explosion sociale.
Par ailleurs, le
Premier ministre a dû procéder à un important remaniement ministériel le 14
février 2006, moins de deux ans après son arrivée au pouvoir.
Evangelos
Meïmarakis, secrétaire général du parti au pouvoir, Nea Dimokratia (Nouvelle
République), est devenu ministre de la Défense, décision bien accueillie par
l'électorat conservateur.
Surtout, le ministère des Affaires étrangères est
revenu à Dora Bakoyannis, maire d'Athènes depuis 2002 et....
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