Géorgie 2005-2006 Un tableau en trompe l'œil L'arrivée au pouvoir de la jeune équipe du président Mikhael Saakachvili, en janvier...
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Géorgie 2005-2006
Un tableau en trompe l'œil
L'arrivée au pouvoir de la jeune équipe du président Mikhael Saakachvili, en
janvier 2004, avait suscité bien des espoirs.
L'enthousiasme est vite retombé :
le marasme et l'apathie étaient de nouveau de mise en 2005-2006.
Certes, le gouvernement a pu se vanter d'indicateurs macroéconomiques
satisfaisants (croissance du PIB de 8,2 % au deuxième trimestre 2005, rentrées
fiscales en hausse).
Certains grands projets d'infrastructure arrivaient à
terme, tels l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan ou le gazoduc Sud Caucase, et les
autorités ont pu compter sur l'aide extérieure, 295 millions de dollars sur cinq
ans ayant été alloués par les États-Unis.
Cependant, les problèmes endémiques
sont demeurés : corruption persistante, investissements minimes, système
financier inadapté.
Tandis que l'inflation et le chômage ont augmenté,
l'orthodoxie libérale du gouvernement risquait d'aggraver le sort d'une partie
de la population.
Les orientations de la politique extérieure ont paradoxalement fort peu changé
après la « révolution des Roses », Tbilissi tablant toujours sur le soutien de
Washington pour s'affranchir de Moscou et reprendre le contrôle des entités
séparatistes.
La Géorgie a cherché à renforcer son ancrage dans le « camp
démocratique », en visant une rapide intégration à l'OTAN (Organisation du
traité de l'Atlantique nord) et une implication accrue de l'Union européenne
(UE).
Par ailleurs, les relations avec la Russie n'ont cessé de se détériorer :
pour preuve, le relèvement au 1er janvier 2006 du prix du gaz....
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