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Et maintenant, on fait quoi ?

Publié le 06/05/2015

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Et maintenant, on fait quoi ? Quand un peuple veut exorciser son angoisse, ses peurs et ses sidérations, il se passe ce qui est arrivé dimanche 11 janvier à Paris, après les attentats meurtriers qui ont ensanglanté la Capitale en début d'année. « Unanimité rare », « réaction viscérale immense contre le terrorisme et la haine de l'autre », « passion de fraternité, d'égalité et de liberté », « élan citoyen sans précédent », etc. Des mots, des images et des symboles très forts ont été partagés dans une communion de coeurs et d'esprit qui n'était pas simulée. Une marée humaine a battu le pavé, un fleuve puissant et tranquille qui a exprimé son rejet de la barbarie, de l'intolérance et du fanatisme. Et maintenant, on fait quoi ? Cette question a été posée dans la semaine qui a suivi les attentats par une radio nationale. Question légitime adressée aux politiques mais aussi à tous les citoyens afin que cette « union sacrée » et cet « état de grâce » (mots que j'ai aussi entendus sur les ondes) ne soient pas qu'une émotion passagère. Alors que je marchais dans le cortège immense, composé d'anonymes et des Grands de ce monde, j'ai beaucoup repensé à ce que l'apôtre Paul nous dit dans la lettre aux Romains, chapitre 15 verset 7 : « Aussi accueillez-vous le...

« focalisées sur la laïcité et le rejet de Dieu.

Quel dommage de se priver d’une telle grâce et d’une telle force ! Plus que jamais, le message de l’Evangile et la puissance de transformation qu’il contient, doit être annoncé à nos contemporains.

Parce que chaque période de l’histoire connaît une radicalisation des discours qui peuvent engendrer des pratiques violentes, il est urgent que nous fassions de la pédagogie autour de ces valeurs clefs de l’Evangile.

Dans nos églises, nos séminaires, nos formations, à la radio ou à la télévision.

Mais aussi auprès des familles, des couples, des personnes seules, des adolescents et des enfants.

N’oublions jamais que pour se construire, tous les individus ont besoin de sens et de modèle à imiter. Imiter, c’est précisément ce que nous dit la lettre aux Romains .

« Comme le Christ vous a accueillis » .

Dans l’esprit de Paul, le « comme » ne donne pas en exemple la façon d’accueillir, car celle du Christ est unique (en référence à la croix), mais le champ d’application, l’ouverture, les critères.

Jésus n’a rejeté personne à priori .

« Comme » ne met pas en en évidence une manière particulièrement chaleureuse de recevoir, mais le fait qu’il n’y a pas de partialité dans l’accueil du Christ.

Oui, Jésus a accueilli sans partialité les hommes et les femmes de son temps, les enfants et les personnes âgées, les théologiens et les ignorants, les juifs et les étrangers, les gens bien en vue et les perdants, les pauvres et les riches, les hommes religieux et les gens sans foi ni loi, les doux et les violents, les gens simples et les intellectuels, les justes et les pécheurs.

Ce qui frappe dans l’attitude du Seigneur, c’est vraiment son accueil généreux, sans à priori, son intérêt inconditionnel pour les gens et son désir de conduire les hommes et les femmes à mieux comprendre le Royaume de Dieu et les implications concrètes de cette compréhension dans leur vie de tous les jours.

Jésus nous demande donc de rester dans l’esprit de son accueil.

C’est à cette seule condition que l’Eglise peut devenir le lieu d’imitation, de mise en œuvre et de transmission des. »

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